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lundi 6 juillet 2009

Les Socialistes savoyards demandent « de la cohérence et de la transparence au gouvernement » au sujet du redécoupage électoral.

Notre département, selon les projets du gouvernement, se verrait attribuer une quatrième circonscription législative. Ce découpage électoral est indispensable compte tenu de l'évolution de la population depuis le découpage de 1986. Toutefois, la fédération du Parti socialiste exprime plusieurs réserves. La nouvelle circonscription réunirait les cantons de Cognin, de Chambéry, du Chatelard, de Saint-Alban-Leysse, de Saint-Pierre-d'Albigny et de Grésy-sur-Isère, et serait la plus peuplée de la Savoie.

Sur le fond, nous sommes surpris par la géographie saugrenue de ce projet. Le découpage proposé, notamment dans la Combe de Savoie, n'est cohérent, ni avec les bassins de vie des Savoyards, ni avec le découpage par territoire que le Conseil général a promu depuis le 6 juin 2003. De plus, alors que l'un des buts de ce découpage aurait pu être de rééquilibrer le nombre d'habitants par circonscription, l'écart de population entre la plus peuplée et la moins peuplée du département ne passe que de 33,6 % à 22,6 % (chiffres INSEE 2006).

Nous considérons notamment qu'il est possible de respecter l'unité du territoire d'Albertville-Ugine, en maintenant le canton de Grésy-sur-Isère dans la deuxième circonscription, et de réduire les écarts de population par l'intégration du canton de Saint-Pierre-d'Albigny à la troisième circonscription.

Sur la forme, nous réclamons davantage de transparence. Cette question ne doit pas être traitée sans concertation publique, ni réduite à des aspects politiciens. C'est un indicateur de santé démocratique, qui régit la façon dont les citoyens exercent leur souveraineté à travers les députés qu'ils élisent.

samedi 27 juin 2009

Épître de Martine

mercredi 24 juin 2009

Nous demandons une déclaration de politique générale, un débat et un vote.

Jean-Marc Ayrault a estimé mardi que le remaniement opéré constituait un "nouveau gouvernement" et non "un simple aménagement technique" et nécessitait donc une déclaration de politique générale du Premier ministre François Fillon.

"Contrairement à ce qui avait été annoncé, le remaniement auquel il vient d'être procédé n'est pas un simple aménagement technique. C'est un nouveau gouvernement qui vient d'être nommé", a-t-il déclaré. "Comme je l'ai demandé depuis plusieurs jours et notamment devant le Congrès du Parlement réuni à Versailles, les socialistes demandent solennellement à ce que le Premier ministre vienne présenter dès la semaine prochaine son programme de gouvernement dans le cadre d'une déclaration de politique générale, suivie d'un débat et d'un vote", a-t-il ajouté.

mardi 23 juin 2009

Najat Vallaud-Belkacem, dimanche à Chambéry

Najat Vallaud-Belkacem

Débat[1] participatif :

après les européennes : l'avenir, la rénovation, les primaires, ...

Dimanche 28 juin, de 13h à 15h, au centre social des Combes.

Notes

[1] La Fédération, informée de cette initiative, et soucieuse de conserver au sein de notre Parti un esprit d’ouverture et d’échanges, vous transmet l’invitation.

vendredi 19 juin 2009

Pour des primaires ouvertes et populaires

Pour des primaires ouvertes et populaires titre "Terra Nova". Ce billet présente le rapport de la commission, intitulé « Pour des primaires ouvertes et populaires » remis hier soir à Martine Aubry.

L'introduction de ce rapport est sévère :

Nous, socialistes, sommes désormais au pied du mur.

Nous n’avons toujours pas surmonté notre inaptitude à gagner l’élection présidentielle. Un seul président, sous la Veme République, est issu de nos rangs, contre cinq pour les conservateurs. En 2012, vingt-quatre ans se seront écoulés depuis notre dernière victoire présidentielle.

Notre vie partisane donne aux Français un triste spectacle. Divisions. Indécision. Archaïsmes. Le changement, la modernité, l’avenir : ces talismans qui faisaient notre force ont changé de camp.

Aucune des fonctions vitales (production d'idées nouvelles, opposition au pouvoir, mobilisation électorale) que devrait assumer le parti n’est plus correctement exercée.

Notre projet est dépassé. Certes, le problème n’est pas que français : toute la social-démocratie européenne cherche à renouveler sa matrice idéologique. Mais notre contribution à la rénovation intellectuelle de la gauche européenne a été jusqu’ici, pour manier l’euphémisme, modeste.

Le leadership n’est toujours pas tranché. Nous cherchons encore un successeur à Lionel Jospin, presque 10 ans après son départ. Aucun leader « naturel » ne s’est imposé et nos institutions ne permettent pas de choisir entre nos nombreux talents – au contraire, elles les broient.

Les alliances sont en friche. Ouverture vers le Modem ou vers la gauche de la gauche ? Nous sommes paralysés. Nous n’arrivons même plus à dialoguer avec nos amis naturels de la « gauche plurielle ». Nous nous recroquevillons sur nous-mêmes.

Le tableau est noir mais il est lucide.

L'envoi est plus enthousiasmant :

Nous pouvons rapidement nous remettre en dynamique. Cela ne tient qu’à nous.

Comment ?

Le plus important, c’est de bien sûr s’atteler, enfin, à définir la vision de la société que nous voulons rebâtir, car nous ne sommes pas des gestionnaires seulement capables d'offrir des services à des morceaux de la population. Nous avons un imaginaire, des rêves, et des valeurs extraordinaires à déployer sous les yeux des Français, pour entraîner notre grand pays vers d'autres chemins.

Notre projet ne pourra venir que d'une collaboration active avec les Français, avec des retrouvailles sur le terrain, dans une relation de confiance restaurée par la fabrication du projet avec eux.

Les Primaires Populaires est ce projet politique permettant d'associer les Français et le peuple de gauche à la fabrication de notre projet, en même temps qu'au choix du futur Président de la République qui le portera.

La conclusion tentante :

Projet, choix du candidat, alliances : tout est lié. Ne les dissocions pas. Utilisons la primaire comme déclencheur d'un formidable espoir populaire pour réussir ces trois exercices à la fois.

Utilisons aussi la primaire comme un moyen de moderniser de fond en comble notre parti, dans ses pratiques et ses comportements. Pour aller vers un parti de masse et utiliser vraiment, pour la première fois dans une élection nationale, notre exceptionnel potentiel militant.

Utilisons enfin la primaire comme outil pour réorganiser l’architecture de la gauche. Notre tendance à la fragmentation doit être combattue. Créons à partir de la primaire les liens institutionnels qui permettront de donner à notre diversité intellectuelle et partisane sa pleine efficacité électorale.

dimanche 14 juin 2009

Épître d'Arnaud à Edwy

La "Lettre à ces socialistes qui nous désespèrent" d'Edwy Plenel sur mediapart fait le buzz sur le net. Elle n'est malheureusement pas proposée librement au téléchargement mais il est facile de trouver des sites qui lui assure une large diffusion (ici ou ).

Edwy Plenel appelait dans sa conclusion une réponse. C'est Arnaud Montebourg qui si colle :

Lettre d'un socialiste qui espère, par Arnaud Montebourg ( à lire sur médiapart.fr)

extraits :

Notre pays est en voie d'appauvrissement, en voie de déclassement international aussi. Nous aurons à affronter des montagnes de dettes, un Etat social très délabré, une montée importante de la violence dans la société et contre la société.

Les problèmes environnementaux surdétermineront le temps passant toutes les autres politiques. Le social et l'environnemental au lieu d'être présentés en opposition sont en vérité les deux versants d'une même montagne à gravir. Ils devront donc être mariés et la bataille culturelle pour une société dans laquelle les êtres humains se donnent la main, s'entraident pour vivre mieux, plutôt qu'une société qui magnifierait leur égoïsme, a commencé. Les enjeux environnementaux sont un formidable levier pour la gagner.

Les révisions politiques que nous auront à faire seront donc déchirantes :

Il faudra certainement en rabattre sur notre naïveté internationaliste qui a fait l'alpha et l'omega de nos choix en faveur d'une mondialisation qui ne pouvait pas être la nôtre.

Il faudra assumer l'idée que les comportements individualistes devront être corrigés, découragés dans une société qui a besoin d'une nouvelle raison de vivre ensemble.

Il faudra imaginer des processus nouveaux, efficaces, pragmatiques pour contenir la montée de la violence dans la société et protéger les citoyens.

Il faudra imaginer, face au gouvernement autoritaire et bonapartiste, une solution démocratique nouvelle, un chemin démocratique différent et nouveau qui ne pourra pas être la fascination que nous avons eue pour la Ve République, c'est le projet de VIe République.

Il faudra regarder en face ce qu'est devenu notre idéal social broyé par sa bureaucratisation et inventer de nouvelles formes de protections sociales pour mieux asseoir leur force symbolique et politique dans la société.

vendredi 5 juin 2009

L’Europe compte sur vous le 7 juin prochain.

  • Dernier message[1] de Vincent Peillon[2] [3]avant le vote :

Vincent Peillon

Cher(e)s camarades, Cher(e)s ami(e)s,

Nous sommes désormais dans la dernière ligne droite sur le chemin qui nous mène au scrutin de dimanche. Il nous faut donc plus que jamais continuer à travailler, continuer à lutter.

Lutter pour promouvoir le projet de progrès qui est le nôtre : celui d’une Europe intégrée, sociale, verte, juste, qui tire tout le monde vers le haut, d’une Europe-puissance capable de relancer face à la crise.

Lutter pour dénoncer les impostures d’une droite française et européenne qui cherche à se parer de vertus qu’elle n’a pas et à fuir ses responsabilités en évitant le débat. Non, la droite, ce n’est pas la régulation des marchés financiers, ce n’est pas la justice sociale, ce n’est pas la lutte contre les paradis fiscaux. Non, la droite, ce n’est pas l’Europe-puissance qui protège, mais bel et bien l’Europe des puissants qui menace.

Lutter aussi et enfin contre nos deux ennemies que sont la dispersion à gauche et l’abstention. Il serait incompréhensible que le peuple de gauche ne soit pas aussi visible dans les urnes de juin, qu’il l’a été dans les rues de janvier, de mars et de mai.

Un sondage n’a jamais été un vote. Notre force à nous, ce ne sont pas les Bouygues, Lagardère ou Bolloré qui vont s’évertuer à nous faire croire qu’il ne sert à rien de se déplacer dimanche prochain. Notre force à nous, la gauche, c’est vous, militants et citoyens, qui savez que tout est encore entre vos mains.

L’Europe compte sur vous le 7 juin prochain.

Notes

[1] à lire aussi sur ps73.fr

[2] tête de liste du Parti socialiste pour le Sud-Est

[3] Photo by partisocialiste, licence CC

mercredi 6 mai 2009

"Rien n'est pire que les élections sans électeurs"

François Hollande en campagne pour les européennes

François Hollande[1]

"Silence, on vote" titre le billet de François Hollande sur slate.fr :

L'Europe est la plus belle aventure humaine de ces soixante dernières années: la paix, la démocratie, les droits de l'homme, la protection sociale, qui dit mieux à l'échelle du monde? Ce processus s'est peu à peu enrayé faute d'un grand projet au-delà de l'élargissement. La crise financière est d'abord un échec de la démocratie, c'est-à-dire de la surveillance des peuples sur le commerce de l'argent. La sortie de la crise sera politique ou ne sera pas, et l'Europe sera démocratique ou ne sera plus. Rien n'est pire que les élections sans électeurs.

Notes

[1] Photo by socialistesencorreze, licence CC

mardi 20 janvier 2009

Lettre de Ségolène Royal, depuis Washington

à lire sur Désirs d'avenir : Premières journées à Washington et surtout Le discours de Barack Obama

Ségolène à Washington[1]

En me rendant à Washington avec Pierre Yves Le Borgn, secrétaire de la Fédération des Français de l’étranger du PS, Christian Monjou, historien des États-Unis, j’ai voulu être avec le peuple américain, au milieu du peuple américain. Pour ressentir et partager sa joie, pour témoigner aussi de notre espoir. Car nous avons toujours été ensemble, Américains et Français, quand l’espoir d’un monde meilleur était possible.


Good luck, mister président

Notes

[1] Photo by manuel MC , licence CC

vendredi 16 janvier 2009

L'espoir à gauche

L'Espoir à gauche, fiers d'être socialistes

Au Congrès de Reims, une puissante force de proposition et de rénovation s'est mise en mouvement. Notre motion, "l'Espoir à gauche, fiers d'être socialistes", est arrivée en tête lors du vote sur l'orientation politique, puis notre équipe, autour de Ségolène Royal, a rassemblé la moitié des suffrages militants.

Ensemble, nous avons incarné un espoir de changement, un souffle nouveau qui n'a aucune raison de retomber une fois le congrès passé. Les très nombreux militants socialistes, les femmes et les hommes de gauche, qui nous ont fait confiance ne nous le pardonneraient pas. Ils attendent désormais de nous que nous maintenions et renforcions la volonté d'une transformation en profondeur du socialisme français, de sa doctrine, de son projet, de ses pratiques.

Nous avons donc le devoir d'inscrire notre action dans la durée. Renforcer les liens qui nous unissent, mutualiser nos pratiques, approfondir nos réflexions : telles sont les tâches auxquelles nous allons désormais nous consacrer. Ce site est celui de toutes celles et de tous ceux qui veulent, avec nous, mener à bien ce travail.

L'espoir à gauche

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