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mercredi 25 août 2010

Coup de fusil pour un scooter bruyant

Crolles

Une rue calme d'une petite ville dans la lointaine banlieue de Grenoble,
il est tard -22h30-
le bruit pétaradant du scooter qui passe "excède",
l'homme empoigne son fusil,
fait feu.
Touché !
Le conducteur est blessé ...

Le Dauphiné raconte[1] :

Atteint au côté gauche, il n’a pas été sérieusement blessé. Son certificat médical fait état de 7 jours d’ITT. Les gendarmes de Crolles ont mené leur enquête et rapidement interpellé le tireur. Lors de sa garde à vue, (...) il a expliqué aux militaires qu’il était excédé par le bruit des scooters (...) qui passaient dans l’impasse où il habite. Lors de la perquisition, l’arme et les munitions ont été retrouvées. L’homme a été laissé libre à l’issue de sa garde à vue et est convoqué devant le tribunal correctionnel de Grenoble.

Imaginons un peu.

Et si c'était un jeune de 15 ans qui avait tiré sur un retraité ?

Elles auraient la même allure les unes du Dauphiné[2]

Une du Dauphiné libéré du 25 aout

Notes

[1] version non coupée du texte ci dessous

[2] éditions de Grenoble, Grésivaudan, Chartreuse et Sud-Grésivaudan, Romanche et Oisans

mercredi 17 juin 2009

Violente invitation à participer au débat sur l'éducation

Bruno Julliard

Bruno Julliard[1] nous y invite sur agirpourleducation.fr : Violentes propositions

Soulever le levier de la peur, agiter la menace de l’insécurité, faits divers à l’appui, pour doper ses résultats électoraux la droite est maintenant coutumière du fait. Cette manipulation politique et médiatique était déjà pitoyable. Appliquée à l’école et aux enfants qui y grandissent, elle devient dangereuse et totalement irresponsable. Au-delà du cynisme de cette démarche, c’est aussi et avant tout la traduction d’une idéologie bercée de préjugés stigmatisants et d’un profond désintéressement pour la réduction des inégalités sociales et territoriales.

Le Président de la République appelle de ses vœux la « sanctuarisation » de l’école. L’école n’est pas un lieu saint, les enfants même les plus violents n’en sont pas les profanes. Le cloisonnement de l’école, l’isolement des enfants et des adultes qui les entourent est un danger immense et la pire des solutions. Lieux de vie, de socialisation de nos enfants, point de repère ancrée dans leur territoire, l’école doit être ouverte, accueillante et synapse des réseaux d’apprentissage des savoirs, de la citoyenneté et du vivre ensemble. Enfermer et cloisonner l’école est un renoncement absolu, une grave erreur. C’est la négation même de sa fonction de lien social.

Notes

[1] Secrétaire national du parti socialiste en charge de l'éducation