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lundi 2 juillet 2012

"quand la vie fait plus peur que la mort"

Extrait d'une interview de Marcel Rufo au Figaro[1] :

Quel est le mal du siècle pour les adolescents?

Sans doute le trouble de la confiance en soi et la crainte du futur qui se développent dans un contexte où on leur assène en permanence l'idée que l'avenir va être difficile. Ce pessimisme entraîne des conduites addictives, et quand la vie fait plus peur que la mort, des violences ou de l'autoagressivité. Dans les troubles alimentaires, l'anorexie grave est heureusement rare. La boulimie et le surpoids sont devenus un phénomène de société important. Il faut rappeler que 85 % des adolescents vont bien, même s'il est fréquent à cet âge de souffrir de troubles du sommeil ou de douter de soi.

Comment les 15% de jeunes qui vont mal expriment-ils leur souffrance?

Cela représente tout de même près de 900.000 ados. Ils sont autoagressifs, ils ont une dépression hostile, ils consomment tous les produits, ils pratiquent une sexualité où ils utilisent leur corps comme un objet et non comme une réalisation de soi, ils ne croient plus à l'école, ils préfèrent fumer du haschisch plutôt que de se rendre compte de leur malaise, ils re­fusent l'accompagnement: c'est un ­faisceau. Ils ne se résument pas à un symptôme.

Note

[1] et pas à Madame Figaro !

mercredi 28 septembre 2011

Pétition contre la taxe sur la santé qui dégrade l'accès aux soins

Pétition contre la taxe sur la santé qui dégrade l'accès aux soins

Initiée par la la Fédération nationale de la Mutualité Française (FNMF) er relayée par Christine : un appel pour toutes celles et ceux qui se sentent concerner par l'accès aux soins pour tous.

<< Une mutuelle n’est ni un privilège, ni un signe extérieur de richesse. >>

La pétition en ligne : ici

dimanche 1 février 2009

Jeunesse ne rime pas avec délinquance

"Quel futur pour les jeunes délinquants ?" pose le débat notamment :

Il faut oser dénoncer le « tout pénal » comme seule réponse politique aux violences individuelles ou collectives des jeunes et refuser le dénigrement du travail de lien que tissent, sur le terrain, les citoyens, les élus, les bénévoles et les professionnels qui sont au contact des enfants et des adolescents en grandes difficultés. Nous proposons de réhabiliter le travail associatif, social, éducatif et thérapeutique, comme corollaire fondamental de l’intervention judiciaire.

Il faut oser dénoncer les sommes qui sont consacrées à l’enfermement des enfants et des adolescents  au détriment des mesures de prévention et d’accompagnement éducatif. Nous proposons de les employer à développer les réponses sociales, éducatives et thérapeutiques aujourd’hui menacées, à soutenir l’aide aux familles, à permettre l’accès aux soins des enfants et adolescents en difficultés et à favoriser les réponses innovantes dans tous ces domaines.

Il faut oser dénoncer l’absurdité du « découpage » de l’enfant ou de l’adolescent en mauvais élève, enfant malade, enfant en danger,  mineur délinquant … et le cloisonnement insidieux des services de l’Education Nationale, des Conseils Généraux, de la Santé et de la Justice,  tout comme le projet, parfois évoqué, de créer un juge des enfants pour les enfants en danger et un autre pour les délinquants. Nous proposons de favoriser le travail en réseau des professionnels et des services pour que l’enfant ou l’adolescent en grandes difficultés soit considéré comme un sujet, digne de la mobilisation des adultes et de la société.



http://quelfuturpourlesjeunesdelinquants.fr