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dimanche 14 février 2010

Savoie urgence expulsion imminente

Communiqué de RESF Savoie :

Rassemblement de solidarité URGENT

mardi 16 février à 11 h devant les grilles de la Préfecture !

M N'DOUR, 40 ans, résidant à Chambéry, marié et père d'une fillette de trois ans scolarisée à Chambéry doit être expulsé par avion vers le Sénégal vendredi prochain ! Si nous ne faisons rien !

Il est arrivé en France en 2003 avec déjà une maîtrise de droit.

Il a validé, tout en travaillant car il n'a jamais eu de bourse ni ici ni au Sénégal, une seconde maîtrise de droit. Marié fin 2005 avec Mme Fatou N'DOUR, il est père d'une fillette née en France, qui a aujourd'hui trois ans et qui est scolarisée.

Mme Fatou N'DOUR a une maîtrise en droit des affaires et un DESS en droit bancaire, deux diplômes reconnus en France.

Le couple a demandé à l'automne 2009 un titre de séjour «vie privée et familiale» qui a été suivi d'un refus et d'une obligation de quitter le territoire. Le tribunal administratif dans son jugement connu le 2 février 2010 n'a pas invalidé cette décision.

Après une interpellation en gare de Chambéry le mardi 2 février, M N'DOUR a été retenu au Centre de rétention de Lyon St Exupéry, puis assigné à résidence et enfin invité à se rendre vendredi prochain 16 février à la Police de l'Air et des Frontières pour une reconduite au Sénégal.

Or, les deux parents ont la garantie d'un emploi sous réserve d'obtenir un titre de séjour. Ils ne veulent ni de l'école coranique ni d'une garderie pour leur fillette, mais ils veulent lui donner toutes les chances que permet l'école de la République.

Les enseignants de l'université de droit témoignent en la faveur de M N'DOUR. Les parents d’élèves s’inquiètent de la situation d’une petite fille dont le père serait éloigné et se mobilisent.

La maman étant dans la même situation, nous voulons éviter aussi à leur fillette de connaître le sort de tant d'enfants envoyés dans cette sorte de prison pour innocents que sont les centres de rétention.

Surtout, il ressort des entretiens avec M N'DOUR que des éléments importants relatifs à sa situation et que dans un premier temps nous réservons à un entretien avec M Le Préfet ou son représentant, ne semblent pas avoir été pris en compte.

C'est pourquoi nous sollicitons une entrevue en Préfecture et vous demandons par votre présence aux grilles de la Préfecture d'appuyer notre démarche, même si vous rejoignez après votre travail !

Solidairement,