Journée mondiale :
www.lepoison.com/sidaction/sidaction.swf
Mais en ce jour particulier et alors qu'un vieux billet fait encore réagir, un petit ruban rouge s'impose.
samedi 1 décembre 2007
Par Luc le samedi 1 décembre 2007, 00:29
Journée mondiale :
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Mais en ce jour particulier et alors qu'un vieux billet fait encore réagir, un petit ruban rouge s'impose.
samedi 20 octobre 2007
Par Luc le samedi 20 octobre 2007, 21:57
James Watson vos propos sont dégradant :
"Nos politiques sociales se fondent sur le fait que leur intelligence est la même que la nôtre (Occidentaux blancs), alors (...) que toutes les recherches concluent que ce n'est pas vraiment le cas"
a déclaré James Dewey Watson (sa fiche sur wikipédia) au Sunday Times
Comme quoi être intelligent, recevoir un prix Nobel ne préjuge pas d'une éthique et ne garantit pas du minimum respect dû à la dignité humaine.
Plus d'infos : Le prix Nobel de médecine James Watson suspendu de son laboratoire pour propos racistes
vendredi 28 septembre 2007
Par Luc le vendredi 28 septembre 2007, 20:38
Toute l'histoire est révélée sur "A l'école des sans-papiers" :
Gracia, 5 ans, et Béni, 3 ans, privés de cantine
Comme beaucoup de membres du RESF, l’un des premiers gestes du matin: parcourir les mails de la nuit. Content quand on n’apprend pas que telle famille ou tel père a été levée en pleine nuit pour être traînée vers un avion après des heures de route menotté.
Ce matin, message de Jean-Michel :
Monsieur CASTAGNA[1], ci devant maire de DIGOIN en Saône et Loire, a donné ordre à ses agents de ne pas ouvrir ses services aux familles de sans papiers. Effet immédiat : Gracia, 5 ans, et Béni, 3 ans, scolarisés à la maternelle du Centre, n'ont plus accès à la cantine.Richard Moyon
Précision: Joint par Libération, la mairie a confirmé l'interdiction de cantine pour ces enfants d'origine congolaise, dont la mère fait l'objet d'une procédure d'expulsion depuis juin. «Contrairement à la scolarisation, la cantine n'est pas une obligation, explique le responsable des services administratifs de la ville UMP. La maire a donc décidé de ne pas se mettre en travers de la décision de la préfecture. Cette décision vaut aussi pour ceux qui ne peuvent payer la cantine».
Monsieur Maxime Castagna,
La décision que vous venez de prendre d'interdire la cantine aux enfants de sans papier est tout simplement scandaleuse.
Pouvez vous me dire qu'elle pourrait être pour vous ou pour votre ville le bénéfice à ce que Béni - 3 ans - reste le ventre vide le midi ? Avez vous une quelconque raison de penser que des enfants de 3 et 5 ans aient quelque chose à se reprocher à eux pour justifier de leur exclusion ?
Pour aussi pitoyable qu'il soit le motif invoqué de "ne pas se mettre en travers de la décision de la préfecture" est à l'évidence un paravent bien maigre. En quoi le fait que Béni (3 ans) et Gracia (5 ans) mangent à la cantine pourrait il bien entraver une décision de la préfecture ?
Recevez, Monsieur, l'expression de mes salutations mais pas celle de ma considération.
< Edit du 29>
J'apprends par l'AFP que la mairie de Digoin lève son "interdiction d'accès à la cantine à deux enfants de 5 et 3 ans", tant mieux !
Mais le contenu de la dépêche n'est pas rassurant. Ce ne serait pas la mobilisation -en particulier sur le net- ou les mots sans ambigüité du MRAP qui aurait fait plier le maire, mais le fait que la situation de la maman soit en voie de régularisation.
Je suis effaré d'apprendre que l'interdiction n'a été levée qu'après que le maire se soit assuré de "disposer d'une autorisation provisoire de séjour et de garants pour le paiement de la cantine pendant la durée de l'année scolaire".
Monsieur Maxime Castagna,
Je vous ai écrit hier pour m'indigner de votre décision d'interdire la cantine à Béni (3 ans) et Gracia (5 ans).
Je suis aujourd'hui scandalisé de la manière dont vous persistez dans des attitudes indignes. Je pense même que votre décision de lever l'interdiction après vous être assuré de "disposer d'une autorisation provisoire de séjour et de garants pour le paiement de la cantine pendant la durée de l'année scolaire" est contestable légalement. A ma connaissance il n'existe pas de texte qui vous autorise à solliciter la fourniture d'une autorisation de séjour pour justifier d'un accès à la cantine. Et je serai surpris d'apprendre que vous demandez à tous les parents sans distinction de présenter des garants "pour le paiement de la cantine pendant la durée de l'année scolaire". Dans le cas contraire, il vous faudra justifier sur quelle base juridique la distinction que vous faite entre les familles auxquelles vous demandez des garanties et celles pour lesquelles vous n'en demandez pas, ne s'appuie pas sur une coupable discrimination (article 225-1 du code pénal).
De la même façon, j'ose espérer (mais pour tout vous dire, compte tenu du contexte et au risque du procès d'intention, j'en doute) que le rappel au règlement[2] est une pratique systématique pour tous les parents que vous recevez quelque soit leur origine, leur sexe, leur situation de famille, leur grossesse, leur apparence physique, leur patronyme, leur état de santé, leur handicap, leurs caractéristiques génétiques, leurs moeurs, leur orientation sexuelle, leur âge, leurs opinions politiques, leurs activités syndicales, leur appartenance ou leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée.
Enfin de grâce, ne faisons pas subir à des enfants innocents les contre-coups de nos querelles d'adultes. Pour le MRAP, "instrumentaliser politiquement des enfants pour servir une politique à la fois cruelle et inhumaine relève de l’indécence, de l’immoralité et de l’irresponsabilité". S'en prendre à des enfants de 3 ou 5 ans ne fait que remuer les relents vichyssois d'une politique nauséeuse.
[1] http://www.cg71.fr/jahia/Jahia/cache/bypass/pid/12?fiche=canton&id=114
[2] Au cours de cette réunion, "le maire lui a rappelé le règlement intérieur des restaurants scolaires, les droits et les devoirs qui s'y rattachent", a-t-on précisé.
jeudi 20 septembre 2007
Par Luc le jeudi 20 septembre 2007, 21:08
Une lecture essentielle : La nausée ou comment la modification d'un délai constitue un véritable guet-apens pour ceux qui veulent introduire un recours. :
Hé bien ce délai de recours va être ramené à quinze jours, acheminement postal compris. Cela signifie que votre client, du jour où il reçoit la lettre, va devoir vous en avertir, vous apporter la décision de l'OFPRA (le recours est irrecevable s'il n'est pas accompagné de cette décision), vous allez devoir rédiger le recours, expliquer en quoi l'OFPRA s'est trompée, apporter des preuves qui n'ont pas été soumises à l'OFPRA, et l'envoyer à temps pour que la commission le reçoive. Votre client ayant souvent une domiciliation postale, s'il laisse s'écouler le délai de présentation qui est de quinze jours, le délai de recours aura expiré sans même qu'il ait eu connaissance de la décision (malheur aux hospitalisés et à ceux qui oublient de passer relever leur courrier).
Dans le même registre : Xénophobie d'Etat par Michel Tubiana, Président d’honneur de la LDH dans Le Monde, 19/09/07
Le dernier avatar de la politique initiée par M. Sarkozy, depuis qu'il a accédé au poste de ministre de l'intérieur, est d'interdire aux étrangers susceptibles de bénéficier du regroupement familial, d'avoir des enfants adoptés. Il faut qu'ils en soient les géniteurs génétiques et pas apocryphes. Peu importe qu'une telle démarche soit interdite en France où, heureusement, la famille ne se réduit pas à la biologie. On sait, depuis la création du ministère de l'identité nationale, que les étrangers ne sont plus tout à fait des hommes et des femmes, mais de dangereux individus qui mettent en péril la cohésion sociale, culturelle et économique de notre pays.
mardi 11 septembre 2007
Par Luc le mardi 11 septembre 2007, 01:27
Chut il faut rien dire !
vendredi 7 septembre 2007
Par Luc le vendredi 7 septembre 2007, 21:12
de la qualité de ses services ?
... marche pas !
mercredi 22 août 2007
Par Luc le mercredi 22 août 2007, 14:49
à lire dans Libé : ll appelait l’ado «Bamboula»
mardi 7 août 2007
Par Luc le mardi 7 août 2007, 21:52
"Vichysserie : Dans le 9-3, apparemment, certains fonctionnaires se croient encore sous Vichy." titre Yahoo news dans son bandeau à la une. Cela renvoie vers un article de Libération : "La «consonance israélite» réveille le zèle administratif".
On y apprend :
Courant juin, Brigitte Abitbol se présente à la mairie de Montreuil pour faire refaire sa carte d’identité. Là, première surprise désagréable, elle apprend que, comme tous les Français nés à l’étranger ou de parents étrangers, elle est astreinte à une procédure spéciale. Depuis 1994, en effet, l’administration exige d’eux un certificat de nationalité. «Déjà, le fait qu’on me demande de prouver ma nationalité m’avait contrariée mais bon, admettons.» Elle s’enquiert alors auprès du greffier du tribunal d’instance, chargé de délivrer ce certificat, des pièces à produire. Une liste imprimée lui est remise : actes de naissance de son père et de sa mère, acte de mariage de ses parents. Une mention manuscrite a été ajoutée : «acte de mariage religieux».
Et un peu plus loin dans l'article, que cette mesure scandaleuse et honteuse ne serait pas un acte isolé de quelques zélotes[1] fachisants mais le fruit "d'instructions" officielles.
... suivant les instructions qui sont données (par) l’Ecole nationale des greffes, spécialiste de la délivrance des certificats de nationalité, le greffe (de Montreuil) demande effectivement aux personnes (nées en Algérie et portant un patronyme à consonance israélite[2]) la production (d’un acte religieux)...
Je croyais pourtant que :
CODE PENAL | (Partie Législative) | Section 1 : Des discriminations | Article 225-1
Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de leur patronyme, de leur état de santé, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs moeurs, de leur orientation sexuelle, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée.
Et que les agents de la fonction publique devaient :
... se conformer aux instructions de son supérieur hiérarchique, sauf dans le cas où l'ordre donné est manifestement illégal et de nature à compromettre gravement un intérêt public.
Alors oui, Vichysserie !
samedi 21 juillet 2007
Par Luc le samedi 21 juillet 2007, 01:51
Rapport du médiateur de l'éducation nationale - Année 2006
Jean-Marie Jutant, Médiateur de l'éducation nationale
Paris ; La Documentation française ; 2007 ; 128 pages
Consulter le rapport : PDF 2900 Ko /
Forcément sorties de leurs contextes, quelques bonnes feuilles ...
Il faut admettre, à la décharge de ces personnels, que dans certaines circonstances, leurs interlocuteurs peuvent être maladroits dans leur expression ou même parfois agressifs, car ils se considèrent souvent comme des victimes de l’institution, ce qu’illustre l’exemple suivant :
Une mère d’élève saisit le médiateur car elle considère avoir été très mal reçue par le principal du collège lorsqu’elle a voulu s’excuser de l’absence de son fils le jour de la rentrée, suite à une impossibilité d’obtenir un billet d’avion à la date prévue. Elle lui écrit que le principal lui a annoncé sur « un ton plus qu’odieux » qu’il dénoncerait son enfant à l’inspection académique et lui a raccroché au nez. Elle exprime sa surprise d’un tel comportement, d’une telle violence de la part d’un principal de collège à qui des parents confient leurs enfants. Elle lui annonce alors qu’elle porte plainte contre le principal pour « mise en danger de son enfant et violence verbale à son encontre ».Le recteur a répondu à ce courrier en insistant sur la nécessité pour les parents de prendre toutes leurs dispositions afin que la rentrée dans les établissements se fasse en présence de tous les élèves ; il en va du bon fonctionnement pédagogique et administratif. Le médiateur a souscrit complètement à l’argumentation avancée. Il a néanmoins contacté le chef d’établissement concerné afin de lui suggérer une rencontre avec cette mère d’élève pour lui expliquer sereinement les problèmes de rentrée dans un établissement et rétablir une communication positive ainsi qu’une relation de confiance. Ce qui fut fait.
Reste aussi les relations difficiles entre parents et enseignants lorsque, en particulier, l’institution a fermé les yeux sur le comportement inadmissible d’un enseignant.
Le médiateur est saisi par courriel d’une demande de conseil émanant de parents dont le fils, scolarisé en CE1, est malmené par son enseignant : attaques verbales répétées (nul, crétin, imbécile, âne bâté...) et violences physiques (en particulier une oreille décollée avec photos à l’appui). Plusieurs entrevues ont eu lieu avec l’enseignant et la directrice de l’école, mais rien ne change. Un courrier a été adressé à l’inspecteur de l’éducation nationale (IEN) de circonscription, sans plus d’effet. Le médiateur interroge les parents pour essayer de comprendre ce qui se passe. L’enfant est assez réservé et a peu confiance en lui. Il a en outre des problèmes de compréhension des consignes et il est suivi par un orthophoniste. Mais jusqu’alors, sa scolarité s’est déroulée normalement. Les parents, nouveaux dans le secteur, interrogent d’autres parents d’élèves et apprennent que l’enseignant est coutumier du fait et que leur fils n’est pas le seul à subir injures et coups. À la grande surprise du médiateur, qui prend immédiatement l’attache de l’IEN, cet enseignant est bien connu pour ses méthodes « musclées », mais comme par ailleurs il possède une bonne approche pédagogique, rien n’a jamais été fait contre lui. Le médiateur suggère qu’une rencontre ait lieu avec l’enseignant, la directrice et les parents, en présence de l’IEN. Lors de cette rencontre, l’enseignant reconnaît les faits et s’excuse auprès des parents. L’IEN le met en garde, oralement, contre toute récidive, mais le médiateur demande qu’un rappel écrit soit adressé à l’enseignant, indiquant qu’aucun geste violent ni parole blessante à l’encontre des élèves ne peuvent être tolérés. Cela sera fait par l’inspecteur d’académie.
Les problèmes les plus fréquemment évoqués sont centrés sur le nombre d’heures de travail, les prolongations de contrat et les retards de rémunération.
C’est le cas d’un agent bénéficiant d’un contrat d’aide éducateur dans un lycée. À plusieurs reprises, ses traitements sont parvenus à sa banque avec retard. Il demande alors que les agios soient pris en charge par l’administration. Le rectorat refuse, car il considère que le préjudice n’est pas très important pour l’intéressé et qu’il n’y a pas de faute évidente de l’administration ! Lorsque le médiateur s’adresse à l’un ou l’autre de ces responsables, il est en général mal accueilli et personne ne se sent responsable des dysfonctionnements. La dilution des responsabilités fait que les problèmes sont particulièrement difficiles à résoudre.
La conscience professionnelle d’un enseignant qui assure son service malgré un handicap et part à la retraite quand il a l’âge requis pour obtenir une pension pour ancienneté de service d’un agent lui sera préjudiciable, comme le montre l’exemple suivant :
Un professeur de musique a un taux d’invalidité de 70 % (accident de voiture en 1958). Il a enseigné sans aménagement particulier, sauf sa demande d’exercer dans une salle située au rez-de-chaussée du collège, vu ses problèmes de locomotion. Il part à la retraite et malgré deux avis médicaux qui évoquaient la « nécessité d’une tierce personne pour la vie quotidienne », l’enseignant, qui a demandé sa mise à la retraite pour « ancienneté de service », s’est vu refuser l’affectation d’une tierce personne au motif « que celle-ci était subordonnée à la mise à la retraite pour invalidité ». En d’autres termes, si cet enseignant avait décidé de partir à la retraite deux (ou plus) ans plus tôt en invoquant son invalidité qui était acquise depuis 1961, il aurait eu droit à la « tierce personne ». Il ne fallait pas partir pour « ancienneté de service ».
Au terme de ce compte rendu de l’année 2006, il n’est pas inutile de rappeler que les erreurs et dysfonctionnements qui ont été stigmatisés ne sont pas représentatifs de l’ensemble du travail accompli par le service public de l’éducation tant à l’égard de ses usagers que de ses personnels, lequel demeure, d’une manière générale, tout à fait satisfaisant.
lundi 9 juillet 2007
Par Luc le lundi 9 juillet 2007, 23:29
J'en ai déjà parlé pendant la campagne (ici) mais la situation à Poissy ne s'améliore pas, bien au contraire.
A lire, le reportage de rue89 : A Poissy, des familles campent au pied de logements vides
A voir la vidéo de Jean-Baptiste Eyraud, président du DAL
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