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lundi 2 juillet 2012

"quand la vie fait plus peur que la mort"

Extrait d'une interview de Marcel Rufo au Figaro[1] :

Quel est le mal du siècle pour les adolescents?

Sans doute le trouble de la confiance en soi et la crainte du futur qui se développent dans un contexte où on leur assène en permanence l'idée que l'avenir va être difficile. Ce pessimisme entraîne des conduites addictives, et quand la vie fait plus peur que la mort, des violences ou de l'autoagressivité. Dans les troubles alimentaires, l'anorexie grave est heureusement rare. La boulimie et le surpoids sont devenus un phénomène de société important. Il faut rappeler que 85 % des adolescents vont bien, même s'il est fréquent à cet âge de souffrir de troubles du sommeil ou de douter de soi.

Comment les 15% de jeunes qui vont mal expriment-ils leur souffrance?

Cela représente tout de même près de 900.000 ados. Ils sont autoagressifs, ils ont une dépression hostile, ils consomment tous les produits, ils pratiquent une sexualité où ils utilisent leur corps comme un objet et non comme une réalisation de soi, ils ne croient plus à l'école, ils préfèrent fumer du haschisch plutôt que de se rendre compte de leur malaise, ils re­fusent l'accompagnement: c'est un ­faisceau. Ils ne se résument pas à un symptôme.

Note

[1] et pas à Madame Figaro !

mardi 8 mars 2011

Quel est le féminin de candidat, suppléante ?

À l'occasion de la journée de la femme, ce bon mot de nos jeunes amies écologistes : www.jeunes-ecologistes.org

Quel est le féminin du candidat ? La suppléante !

dimanche 30 janvier 2011

À quoi rêvent les jeunes ?

Ticket "À quoi rêvent les jeunes  ?" sur fond de libération

Olivier Ferrand[1] modérait ce matin une table ronde des états généraux du renouveau organisé par Libération et Marianne à Grenoble consacrée à la jeunesse. Autour de lui, Bruno Palier, Caroline de Haas[2], Azwaw Djebara[3], Stéphane Boujnah[4] et René Silvestre[5].

Un débat intéressant devant un public d'une cinquantaine de personnes attentives. René Silvestre commence par ironiser pour évoquer la prétendue absence de grand dessein de la jeunesse : « DSK, c’est comme l’ami Ricoré ». Il insiste sur le fait nouveau selon lui que pour la première fois la nouvelle génération n'aura pas une vie meilleure que celle de ses parents. Il développe le fait que sa génération (celle du papy-boum) a, pour se faire une belle vie et sans rien construire, volé "à la tire" les ressources de ses enfants : "J'ai volé mes enfants et mes petits enfants".

Le débat s'engage sur cette note pessimiste.

Caroline de Haas lui succède sur le même mode enflammé et militant pour s'indigner de la stigmatisation des jeunes et des femmes. Elle présente "Vie de Meuf" et se réjouit du nombre de connexion sur le site.

Azwaw Djebara intervient ensuite et conclut en appelant, comme Olivier Ferrand qui voit dans cette "crise de l'avenir" une caractéristique particulière de la période, à redonner "le progrès comme perspective".

Après quelques prises de paroles dans la salle où seule une enseignante sort du lot par le caractère réactionnaire de ses propos : "y font plus rien, y passent leur temps à tchatter et twitter et en perdent le goût d'apprendre", Stéphane Boujnah répond à la question " À quoi rêvent les jeunes ?" par une série de verbes : Les jeunes rêvent ...

  1. d'aimer
  2. d'habiter
  3. d'étudier
  4. de créer
  5. de participer
  6. d'influencer / décider
  7. de voyager

Je suis pour ma part, étonné que ce débat sur la question de la jeunesse ait été une discussion autant centrée sur la question économique. La politique se résumerait-elle aux modalités de gestion des inégalités économiques ? Même la question de l'école, de l'université - question forcément récurrente dès qu'il s'agit de parler (pour eux) des jeunes - a été abordé principalement sous l'angle des coûts ou des bénéfices économiques escomptés. Je ne suis pas sûr, que les émeutes de 2005 aient été des manifestations économiques, mais je suis certain que la déclaration d'état d'urgence, a, elle, accrédité la thèse d'une jeunesse dangereuse dont il faudrait se protéger.

Notes

[1] Président de Terra Nova

[2] Porte parole de "Osez le féminisme"

[3] vice-président de l'UNEF

[4] banquier (sa bio), président de "En temps réel", c'est aussi un des fondateurs de SOS racisme

[5] fondateur de l'Étudiant

samedi 16 octobre 2010

La pédagogie au flash-ball

Communiqué de la ligue des droits de l'homme (LDH) : Logo_LDH

Depuis plusieurs jours, les représentants de l’actuelle majorité parlementaire orchestrent une véritable campagne de dénigrement de la jeunesse de ce pays.

Les jeunes lycéens seraient trop stupides ou immatures pour avoir compris quoi que ce soit à la « réforme » des retraites, ils ne songeraient qu’à la paresse ou à la violence, ils seraient manipulables comme des enfants de cinq ans… et les sujets qui font pourtant l’objet de leurs cours d’éducation civique ne seraient pas de leur âge. Il n’est pourtant pas très difficile de comprendre l’inquiétude d’une génération constamment stigmatisée comme violente voire dangereuse, qui est confrontée à la perspective de longues années de stages et de petits boulots avant d’accéder à un emploi digne de ce nom et qui sait que l’obligation, pour ses aînés, de s’user plus longtemps au travail signifie aussi, pour elle, autant d’emplois en moins dans un très proche avenir.

Mais, décidément, ces gouvernants n’aiment ni ne connaissent la jeunesse de leur pays. Après le mépris, l’épreuve de force : la journée du jeudi 14 octobre a été marquée par une série de provocations et de graves incidents à l’entrée des établissements scolaires, la réponse à la mobilisation des lycéens étant apparemment le déclenchement d’opérations « musclées » des forces de police. A Montreuil, ville dans laquelle un manifestant avait déjà été gravement blessé en 2009 dans des conditions que la CNDS a considérées comme contraires aux règles légales et déontologiques applicables à la police, un lycéen a été blessé à l’œil par un tir de flash-ball. Et dans de nombreuses villes l’emploi de la force est manifestement disproportionné, comme s’il fallait créer des incidents pour justifier la campagne de dramatisation politicienne du début de la semaine.

La Ligue des droits de l’Homme observe que ce choix du passage en force pour imposer une « contre-réforme » qui met en danger le droit à la retraite des plus fragiles confirme l’indivisibilité des libertés et des droits sociaux : ceux qui s’attaquent aux seconds menacent aussi les premières. Elle n’en appelle que plus résolument les citoyens à manifester demain 16 octobre à la fois leur opposition à la casse de notre système de retraites et leur refus de la « politique du pilori » anti-étrangers, anti-Roms et, spécialement ces jours-ci, « anti-jeunes ».

Paris, le 15 octobre 2010.

lundi 21 juin 2010

La jeunesse en débat à Grenoble

"l'invitation" de la fondation Jean Jaurès : http://www.jean-jaures.org/Manifestations/Les-rencontres/La-jeunesse

à lire le compte rendu de Libération : les quinquas parlent aux quinquas | Les jeunes, grands absents du débat que leur est consacré...

http://www.liberation.fr/politiques/0101642394-debat-sur-la-jeunesse-les-quinquas-parlent-aux-quinquas

à voir aussi, les images des États généraux du renouveau par Sarah Lachhab, étudiante à l'école de journalisme de Grenoble :

Paul Bron dans "Cap2050, pour un pacte éducatif "

mardi 25 mai 2010

Un gros waka tout mou

Tout a été dit sur le nouveau gadget "d'jeunes" gouvernemental qui a coûté 2 millions de nos impôts, en particulier par Korben :

Je me suis adonné aussi à quelques recherches, navrant pour un site qui vise à favoriser l'expression et la citoyenneté des jeunes !

  • Politique = rien

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  • Hadopi = rien

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  • Censure = rien

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  • Sécurité = plein

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  • Liberté = "Fais gaffe sur ton scoot !"

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  • Fraternité = rien

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  • Marc-Philippe Daubresse[1] = rien

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Notes

[1] "M. Marc-Philippe Daubresse est nommé ministre de la jeunesse et des solidarités actives." in article 1 du décret du 22 mars 2010 relatif à la composition du Gouvernement

lundi 24 mai 2010

" L'éducation nationale face à l'objectif de la réussite... "

Le rapport de la Cour des comptes à lire !

Format pdf, 216 pages, 873 Ko sur le site de la Cour des comptes

Extraits :

Un modèle inadapté

Alors que le code de l’éducation, dès son premier article, affirme que « le service public d'éducation est conçu et organisé en fonction des élèves», ce postulat ne se vérifie pas dans les faits. Dans son organisation actuelle, l’enseignement scolaire reste encore principalement fondé sur un modèle qui était adapté à une période où seule une minorité d’une classe d’âge - 20% en 1970 - suivait tout le parcours de l’enseignement scolaire et obtenait le baccalauréat. Il tend, de ce fait, à privilégier les élèves sans difficultés particulières, c’est-à-dire ceux qui seront bacheliers à la sortie du système scolaire et poursuivront des études supérieures, soit seulement un peu plus de la moitié de chaque classe d’âge.

(...)

Les limites des réformes successives

Tributaire d’une organisation inadaptée aux nouveaux enjeux éducatifs, l’enseignement scolaire n’a pas su réellement intégrer les missions de suivi et d’aide des élèves. Ceci explique que, malgré des réformes multiples, une part importante d’entre eux, souvent issus de milieux sociaux défavorisés, reste exclue de la réussite.

En définitive, c’est moins en raison des réformes ministérielles que grâce à l’implication personnelle des enseignants et des autres agents de l’éducation nationale que les politiques éducatives peuvent aujourd’hui se concrétiser au plus près des besoins des élèves. C’est le recours à l’imagination et aux bonnes volontés, ainsi qu’éventuellement à un aménagement parfois peu réglementaire du service des enseignants, qui permet au système scolaire de fonctionner en dépit de ses contraintes et de ses rigidités. Cet état de fait démontre le dévouement remarquable des acteurs de l’enseignement scolaire, mais il révèle également une faiblesse majeure du système éducatif : la réussite d’un élève dépend en partie de l’établissement où il est affecté et des enseignants qui le prennent en charge, ce qui constitue un puissant facteur d’inégalité.

mercredi 23 septembre 2009

Défendons la défenseure des enfants

Le gouvernement veut supprimer la fonction de défenseur des enfants.

» APPEL A SOUTIEN POUR UN DEFENSEUR DES ENFANTS INDEPENDANT
Cliquez sur le lien : http://www.defenseurdesenfants.fr/pourundefenseurdesenfantsindependant.php

Extraits de la déclaration[1] de Dominique Versini, l'actuelle Défenseure des enfants :

Paris, le 15 septembre 2009

Alors que partout en France et dans le monde, se prépare le 20ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant, la Défenseure des enfants, Dominique VERSINI, découvre avec stupeur les 2 projets de loi présentés lors du dernier conseil des ministres (9/09/09) qui suppriment l’Institution du Défenseur des enfants créée par la loi du 6 mars 2000 en tant qu’Autorité indépendante chargée de défendre et de promouvoir les droits des enfants et diluent ses missions au sein d’un nouveau Défenseur des droits.

Dominique VERSINI, qui n’a été à aucun moment ni consultée ni auditionnée (malgré les demandes de rendez-vous qu’elle a formulées auprès de l’exécutif dès la connaissance du projet de création d’un Défenseur des droits fin 2007), conteste à la fois la méthode, qui relève de la maltraitance institutionnelle ainsi que les 2 projets de lois qui posent de nombreuses interrogations

Notes

[1] fichier pdf, 4 pages, 445 Ko

mardi 7 juillet 2009

Le double commissaire a sorti son livre vert

57 propositions "ambitieuses" dans un document de 85 pages, une "synthèse" de 19 pages !

Dès le premier survol, une première question : "quels moyens de mise en œuvre ?"

Notes

[1] créé avec InDesign CS3 >> essayez de recopier les textes ! Bonjour le codage :-(

vendredi 26 juin 2009

Puisqu'on vous dit de travailler plus

L’Académie en ligne (www.academie-en-ligne.fr) est un site de ressources gratuites pour aider les jeunes dans leur scolarité et permettre aux parents de mieux les accompagner sur la voie de la réussite.

Dès à présent, il propose des cours d’été, aux élèves du CP à la terminale, pour réviser les notions essentielles de l’année écoulée et préparer la rentrée.

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