Faut-il construire de nouvelles villes ?

Cette question n’a de sens que si l’on néglige (ici) de définir « la ville ». De plus on s’y perdrait dans la multiplicité et la diversité des définitions possibles.
Pourtant cette question est sensée parce que l’on pense en la posant à l’urbanisme en tant que procédé de maîtrise de l’urbanisation. Et parce que cette maîtrise a comme visée principielle précisément « la Ville », non-définissable mais souhaitable. Enfin cette question peut être sensée, aussi, si l’on s’en tient, avec une modestie acharnée et comme le verbe « construire » nous y invite, à rester dans la sphère de l’aménagement urbain sans vouloir prétendre « construire » la société (idéale) proie des sociologues, alors que l’on sait pertinemment que c’est la société qui aménage son espace et que l’aménagement de l’espace le lui rend bien (ou mal.).
Mais cette question perdrait son sens si l’on croyait (ou rêvait) que la réponse va apporter une ou des solutions miracles aux inégalités sociales, aux maladies sociales, aux désordres de la société, du temps présent. Et cela (surtout) à bref délai.
L’espace n’est pas tout s’il n’est pas rien et dans la question et dans la réponse.
S’embarquer dangereusement dans cette interrogation sur « la Ville » c’est prendre le chemin du long terme. Réfléchir sur la Ville, le logement, l’urbanisation, c’est prendre des distances temporelles d’au moins trente ans, plutôt cinquante voire cent ans. Les réalisations urbaines et leurs effets s’inscrivent pour l’essentiel dans la longue durée. Paris ne s’est pas fait en un jour, dit-on justement. Les décisions politiques concernant la ville, sont pour cela rarement électoralement payante. Paradoxalement elles en sont d’autant plus urgentes. La ville est autant temps qu’espace.

Faut-il, donc, construire de nouvelles villes ? (dans ce pays) Oui si. Les réponses sont conditionnelles. Elles doivent fuir tout simplisme.
Oui. Pourquoi ? Et pourquoi pas ? (I) Mais où ? (II) Et comment ? (III).

I – Pourquoi ? Et pourquoi pas ? La démographie commande.

1 - 1° Au 1er janvier 2050, en supposant que les tendances démographiques (fécondité, mortalité) se maintiennent, la France métropolitaine compterait 70,0 millions d’habitants soit 9,3 de plus qu’en 2005. (voir l’INSEE).
Le nombre dit de lui-même l’ampleur du besoin en construction de logements. A défaut de programmes de constructions voulus et maîtrisés l’urbanisation inéluctable, alors sauvage, comblera les déficits à l’aide de bidonvilles ou autres favelas, et fabriquera des « villes illégales ». Ainsi s’aggraverait « la crise endémique » du logement dans le pays.

1 – 2° Le nombre « global » n’est pas tout. En 2050, par exemple, la France comptera 300 000 centenaires. 22,3 millions de personnes auront plus de 60 ans. Soit une hausse de 80% en 45 ans. Comment se répartiront ces 70 millions d’habitants ?
Jeunes/vieux. Pauvres/riches. Migrants/émigrés. Retraités/ Actifs. Citadins/Rurbains etc. La diversité des qualités des individus, la variété de la composition des ménages, commandent la définition des logements adaptés à construire, la réponse aux besoins. (Surface. Nombre de pièces. Aménagement etc.).

1 – 3° Répondre à cet impératif quantitatif n’est pas faire « Ville ». Plus que ses murailles ou que le chiffre de sa population, le caractère d’une ville est la façon dont elle concentre ses activités. « Tant d’hommes sur un si petit terrain » ! s’exclamait déjà Ange Goudard au 18ème siècle. Oui il va falloir construire des logements. Mais pas seulement.
Oui. Il faudra construire. Mais où ?

II. Mais où ? La géographie prend le commandement.

2 - 1° Ecartons d’emblée des phantasmes.
Le phantasme rural. On rêve tous (ou presque) d’habiter le village de sa grand-mère sis place de la Concorde à Paris à proximités des grands magasins. On voit la ville sous l’angle du mirage et du regret.
Le phantasme ségrégationniste. Oui des logements pour tous bien sûr ! Mais ailleurs ! Loin de chez soi. La ville a des nuisances, bien sûr, mais l’autoroute, le boulevard, le bruit, plus loin. Pour les autres, les derniers arrivés, il faut construire là-bas, loin sur le plateau des mille vaches, à l’abri des regards.
Le phantasme « populiste ». Tout le monde propriétaire. Et propriétaire de son petit pavillon et de son petit jardinet. Le rêve périurbain de kilomètres en kilomètres jusqu’à la mer. Ah ! L’accession à la propriété pour tous ! Ah ! La belle copropriété que voilà ! (indestructible, ingérable, irréparable quand ça va mal.) Oui ! Endettez-vous ; braves gens ; les commissions de surendettement sont là.
Ne fantasmons pas la Ville.

2 – 2° Où construire pour dans cinquante, voire cent ans ? Là où cela sera nécessaire ! La localisation ? Voilà le Hic. Où se fait la ville ?
La prospective urbaine est commandée par la géographie. Le territoire n’est pas, n’est jamais une page blanche. C’est un palimpseste ridé par l’histoire et par la géographie. La ville n’est pas que l’habitat. (les logements). La Ville c’est le pain et la liberté. Elle est fille de l’économie. (Production, emploi, finances. Etc.) Fille du commerce et des échanges. (Coopération, services collectifs, publics ou d’entraide.) Lieu de communication. (Transport, routes, chemin de fer, TGV, port, fleuves.) Lieu de savoir. (Ecole, université, académie, cathédrale …) Lieu de culture, de plaisirs et de distractions. Mais surtout lieu de Domination et de pouvoirs. « Mais avant tout une ville c’est une domination ». (F. Braudel.) (Souveraineté politique, domination économique, pouvoir religieux, maîtrise des savoirs…) La ville c’est tout en un. C’est le mélange et le brassage des gens, des fonctions et des valeurs. Elle est l’attracteur « universel ». La centralité est peut-être sa marque. Creuset, fabricatrice et reflet de civilisation, tout à la fois.
Construire une ville c’est devoir d’abord respecter ces enseignements de la géographie urbaine aussi bien à l’échelle des mégapoles qu’à l’échelle de la cité ou à celle du quartier.

2 – 3° Et cela va de soi. Il n’y a pas de solution unique. Tout dépend, en premier lieu à quelle échelle on se place. A l’échelle mondiale quand on parle de mégalopoles ou autres mégapoles, (Tôkyô, Los Angeles, Shanghai) à l’échelle continentale ou européenne quand on considère les capitales (Londres, Paris, Bruxelles, Berlin ) ou les métropoles d’équilibre (Turin, Nantes, Strasbourg, Lyon).De l’agglomération aux moyennes ou petites viles, jusqu’à l’échelle des cités et des quartiers, les villes font réseaux, sont en réseaux. Elles sont en réseaux hiérarchisés et s’appuient les unes aux autres. Songeons au réseau des préfectures, sous préfectures et chefs lieux de canton de la France du 19ème et 20ème s. C’est à la politique de l’aménagement du territoire de structurer ces réseaux en véritable armature urbaine. Elle-même adossée à une prospective de développement économique.
On ne part pas de rien. On ne crée pas ex nihilo. La nouvelle ville, (plutôt que « ville nouvelle » et ses connotations), la nouvelle cité, le nouveau quartier s’insèrent dans un réseau, s’appuie sur l’existant. Là un bourg. Là la voie romaine. Là un pont. Ailleurs le carrefour de la route et du train. Parfois il s’agira de renforcer une centralité, de densifier un centre. D’autres fois, et de plus en plus souvent, il s’agira de jouer sur un polycentrisme nécessaire à l’agglomération. (exemple des villes nouvelles de la région parisienne.) Chaque lieu donne structure à « sa » ville. Ainsi plutôt que de « construire les villes à la campagne » mieux vaut peut-être renforcer les « pôles de compétitivités » déjà décidés et de leur donner l’aura d’une vraie ville à dimension européenne.
D’abord donc lire la carte.
Pas de solution abstraite partout applicable et valable en tous lieux On se méfiera des trous dans l’urbanisation, des jachères urbaines, des friches industrielles. N’ont-elles pas leur raison d’être ? La ville prospère d’antan a peut-être perdu une partie de sa raison d’être, le pourquoi de son lustre d’hier. (économique, juridique, culturel.) La course aux terrains disponibles ne va-t-elle pas reléguer d’ici peu toute une population là-bas où il n’y aura ni emploi ni transport ? A contrario l’opportunité d’un abandon industriel peut devenir la chance pour un équipement. (La Manu à Nantes. La Nouvelle Tate à Londres.) De même l’attachement à la propriété et à la copropriété, fort encouragé, devient souvent un obstacle à la mobilité professionnelle et par-là ne favorise pas le retour à l’emploi. C’est qu’en effet le marché « laisser faire, laisser passer » immobilier ou foncier est impropre à faire (de lui-même) « la ville ». Le court terme de l’argent gère l’urbanisation, peut-être, non « la Ville ».
En effet la ville est affaire politique. Est expression politique. Elle est un geste politique. (Voyez le geste de l’officier des chasses royales qui en 1750 traça la perspective qui va du Louvre à St. Germain. Voyez le geste de De Gaulle/Delouvrier pour les villes nouvelles de la Région parisienne. Le geste fondateur de Romulus.) Il y faut une nécessaire visée, une prospective informée, une planification, même si aujourd’hui le terme est décrié et n’est plus politiquement correct. La ville coûte cher. Elle nécessite une gouvernance qui prend du temps, qui prend son temps. Une gouvernance qui alliera les impératifs de la modernité au patrimoine légué. Souvent « la nouvelle ville» sera ou pourrait être la reconquête du centre en déshérence, la rénovation des îlots insalubres, la reprise d’un grand ensemble. Dans un cas il s’agira de densifier, dans d’autres de démolir et d’aérer, en d’autres lieux de combler un déficit en équipements collectifs ou de réaliser un réseau de transport en commun.

2 – 4° Sans aucun doute la construction d’ensembles (logements, activités, services.) qui font ville ou s’intègrent à la ville, est semée d’écueils et d’embûches.
Ne rien faire c’est s’exposer à l’émergence de bidonvilles, de squats, lieux de premier accueil pour tous les migrants qui sont poussés par l’attrait de la ville.
Ne rien faire c’est aussi laisser le mitage sévir, l’épandage se propager au gré des opportunités, le périurbain devenir la règle (de l’absence de règles). L’urbanisation sauvage est dévoreuse d’espaces.
La dictature de l’argent autorise, voire favorise, toutes les ségrégations résidentielles, communautaristes ou ethniques. (Ségrégation positive ou négative, d’exclusion ou de fuite)
L’urbanisme de dérogation a fait un tort considérable aux meilleures entreprises urbanistiques, offrant aux dénigrements des réalisations urbaines bientôt défigurées.
De même les carcans administratifs sclérosants ont parfois étouffé les bonnes intentions. (Attribution des logements sociaux mal ciblée, droit de préemption immobilier et foncier mal employé. Etc.) Il ne faut pas cacher que l’urbanisme de l’écharpe, les limites communales, les jalousies de clocher sont trop souvent inappropriés aux dimensions des problèmes que posent l’urbanisation moderne. Ne faut-il pas constater que bien des reproches faits aux « Villes nouvelles » proviennent de leur découpage en « sous-villes » hérité des limites communales d’avant que l’on n’a pas voulu remettre en cause. Où est la « Mairie » de Cergy-Pontoise ? ou bien celle de St Quentin en Yvelines ? L’Hôtel d’agglomération en a t-il pris vraiment le relais ? Paris (dans ses murs) n’est pas Paris à l’échelle des métropoles européennes. Paris, vu d’avion ou de New York, c’est l’agglomération parisienne pour ne pas dire toute l’Ile de France. Que pèse le « petit Paris » au regard du Grand Londres, du Grand Bruxelles ? Le problème des limites administratives et politiques des « villes » ou des « agglomérations » est une question largement débattue à juste titre car il conditionne le geste politique, la maîtrise de l’espace, la prise en compte du financement et de la durée de l’entreprise. (Temporalité budgétaire !) (Communauté de communes, communauté urbaine, Etc. Est-ce suffisant ou seulement un pas vers une dimension significative ?)

III. Et comment ? Les techniques aux commandes.

3 – 1° L’énigme à percer et le défi à relever pour construire de nouvelles villes c’est répondre à la question : De quoi et comment demain sera-t-il fait ? La prospective des impératifs incontournables et des technologies encore en gestation est à faire. La veille technologique s’impose. Même au risque de se tromper.
La climatologie et l’écologie ne peuvent pas ne pas être la toile de fond de tout geste d’urbanisme responsable. Ne parle-t-on pas maintenant de Ville durable ? (Zones inondables. Sécheresse. Réchauffement.)
Le chapelet des contraintes – Energie, Eau, Pollution, Déchets – ne peuvent pas ne pas modifier la fonctionnalité et l’image des morceaux de villes à venir. Le respect de l’environnement n’est plus un souhait c’est une nécessité. Bientôt une contrainte. (Panneaux solaires. Eoliennes.)
Les transports – plus ou moins d’automobiles particulières, plus ou moins de transports en commun – font ou défont une ville. Les migrations journalières domicile/travail seront à revoir, et à prévoir, en fonction des nouveaux modes de transport. (Tram-train) Bien des banlieues méritent leur étymologie du fait de moyens de transports défaillants. En revanche les progrès du TGV par exemple, rapprochant, Paris de Londres, Paris de Strasbourg et de là vers les villes rhénanes, rapprochant les métropoles d’équilibre entre elles (Lille, Lyon, Marseille), modifie profondément le réseau de villes. Les nouvelles villes devront tenir compte de cette nouvelle donne. (Tours, Lille à 1h de Paris) (En revanche des La Roche Migène sont à prévoir.)
On n’a pas finit d’explorer les conséquences « civilisationnelles » d’Internet et du téléphone portable dans le domaine des communications et de la culture par exemple. La révolution de la « convergence numérique » en est à ses débuts. La photographie par satellites donne à voir la morphologie fractale de la ville.
Enfin on entrevoit à peine quels seront les matériaux de demain et quels vont être les apports des nanotechnologies, par exemple, dans le domaine immobilier et urbain.

3 – 2° Pourtant ce seront ces nouvelles technologies et les nouvelles techniques qu’elles engendrent qui commanderont les manières d’habiter, d’aller et de venir, de produire et d’échanger. Toutes les fonctionnalités de la Ville seront concernées. Les nouvelles villes, ou quartiers de ville, symboles de civilisation vont mettre au cœur de leur réalisation ces nouveaux atouts. Quels symboles de civilisation seront mis au centre des nouvelles villes pour exprimer les valeurs et le vouloir vivre ensemble ? Au cœur des cités il y eut l’agora, la cathédrale, la mairie, l’école. Le plus humble clocher dit la place centrale du village. Le parking de l’hyper marché de la périphérie fait-il l’affaire ? Le minaret conviendra-t-il ? Demain où seront les forums, quel sera leur symbole et de quoi seront-ils faits ?
Sans doute ne faut-il pas confondre Ville et Urbanisation ; Urbanisme et architecture. Si la cité échappe de plus en plus aux architectes ne sont-ils pas parfois utiles pour exprimer les valeurs de leurs temps ? (Exemple les monuments symboles de la Ville : Tour Eiffel, Big Ben, Porte de Brandebourg, La place du Capitole …)
Les techniques sociales et administratives sont des composantes lourdes dans l’élaboration des plans et des programmes urbains. Le financement, la fiscalité, les législations détermineront pour une grande part les équilibres ou les déséquilibres. (Logements sociaux ou non ; collectifs ou individuels ; (co)propriété ou location ; vertical ou horizontal, Cité radieuse ou gratte-ciel.)
La gestion et la gouvernance de la cité ont une place éminente dans l’élaboration urbaine ou mieux de « la ville ». La dimension du territoire gouverné et la puissance de l’autorité en charge de la cité sont essentielles. Face aux agglomérations d’aujourd’hui et de demain la dimension « communale » traditionnelle est-elle encore appropriée ? Les regroupements de communes ou de leurs fonctions, syndicats, communautés de communes, communautés urbaines, etc. est-il arrivé à maturité ? Et ces communautés ont-elles acquis le prestige symbolique de leur mission ? « L’hôtel d’agglomération » exprime-t-il la centralité de « La Ville » ?
Enfin les politiques économiques et sociales du pays ou de l’Europe favoriseront ou lutteront contre les ghettoïsations (positives ou négatives). Déjà l’entre soi, la ségrégation résidentielle, due à des comportements de sauvegarde et de fuite, donne de la place pour des ghettos sociaux, font de la place aux ghettos communautaristes. Le marché foncier fournit les opportunités aux « bobos » pour « reconquérir » les quartiers autrefois populaires ou défavorisés. La qualité du voisinage marque profondément le partage social de la ville. Quand l’agglomération n’agglomère plus la ville se meurt. La crise de la ville n’est alors qu’un des reflets de la crise de la société.
Le mode de vie urbain, la citoyenneté qu’il engendre, n’est pas à l’abri des fluctuations politiques régionales, nationales, européennes. C’est pourtant lui qui en grande partie reflète le lien social. Et qui donne la capacité « au domaine bâti » de faire ville et à « la ville » de faire société.


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En définitive, la ville c’est ses habitants.
Shakespeare disait déjà : « Qu’est-ce qu’une ville sinon ses habitants. » Et comment expliquer « pourquoi l’homme de la rue a raison de continuer à nommer « ville » un objet dont la forme, le contenu et la signification n’ont cessé de changer au cours des siècles. » ?
« La Ville » est introuvable. Sa définition est « indéfinissable ». Et pourtant les habitants savent bien s’ils habitent une ville, « une vraie ville » ou seulement s’ils résident en zone urbaine. (La diversité et l’imprécision des vocabulaires sont révélatrices des difficultés urbaines). Le sentiment d’appartenance à une ville, à la ville, est peut-être la donnée la plus importante pour qu’un ensemble construit fasse (ou non) « ville ». (La ville mentale.) Les grands ensemble juxtaposés ne font pas une ville. L’urbanisation n’est pas la ville. C’est pourquoi plutôt que de subir une urbanisation nécessaire vaut-il mieux, la maîtriser, l’organiser et avoir comme visée « La ville » renouvelée ou nouvelle.
La ville reste à inventer. « Objectif ville » pour le temps qui vient. Pourquoi pas ?
Oui, sans doute, faut-il construire des « nouvelles villes » Si :

  1. Si l’on accepte le complexe, l’incertain, le paradoxal. Si l’on fuit le dogmatisme urbanistique ou architectural.
  2. Si l’on adapte le vocabulaire à l’échelle envisagée, aux lieux et aux maillage- Métropoles/Capitales. Grandes villes/petites villes. Centre ville/centre secondaire- tout en visant à chaque palier à chaque niveau « ce qui fait ville ».
  3. Si l’on en fait une vraie priorité et qu’on y mette le prix. (Budgets. Investissements).
  4. Si l’on veut bien considérer, au jeu de l’œuf et de la poule, que la Ville n’est pas qu’un contenant (Espace, lieu, brique, béton,), n’est pas qu’un contenu (milieux sociaux, relations, individus.) mais est dans la Ponte. (Vouloir vivre ensemble, vouloir faire ville, vouloir faire société.).