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RESF aide de nombreuses familles et jeunes majeurs sans-papiers menacés d'expulsion.
Mais d’où viennent-ils ?
Chaque mois, RESF 73 présentera dans sa lettre mensuelle un de leurs pays d’origine.

Ce mois-ci, le Cabinda.

********** Extrait de la lettre mensuelle de RESF 73 n°1 **********

Le Cabinda est un petit territoire situé en Afrique centrale de l'ouest. Il se trouve entre le Congo-Brazzaville au nord et au nord-est et la République démocratique du Congo (RDC) à l'est et au sud. Le Cabinda est bordé à l'ouest par l'Océan Atlantique. Le territoire appartient néanmoins à l'Angola, dont il est séparé par une bande côtière d'une soixantaine de kilomètres, c'est pourquoi l'on parle communément d'"enclave" à propos du Cabinda.

Situation : Afrique centrale, enclave côtière entre le Congo et la RDC. Cabinda, la capitale, est située sur la côte au sud-ouest du territoire, sur la rive droite du fleuve Bele (Lulondo).

Superficie : 7 270 km² (un peu plus qu'un département français moyen). 90 km de côtes. Largeur maximale : 113 km.

Population : estimations entre 175 000 et 300 000 habitants. 60 000 cabindais sont réfugiés au Congo et en RDC. Ethnies : Bakongos, sous groupe des Yombe (Vili-Hoyo). La plupart des habitants sont des métisses de Noirs et de Blancs portugais.

Langues : Portugais ; éventuellement Français ; langue fiote.

Ressources : pétrole (ressource essentielle), diamants, phosphates, manganèse. Café, cacao. Production d'amandes et de bois en déclin.

Statut : occupé militairement par l'Angola qui l'a annexé au moment de son indépendance en 1975 (ces territoires étaient gérés conjointement jusque là par les Portugais). Depuis : guerre civile entre les très nombreux groupes indépendantistes et l’armée angolaise.

Le RESF 73 constate la présence de jeunes gens issus de l’enclave du Cabinda en Savoie et qui demandent l’asile politique.

Pourquoi ? Parce que l’armée angolaise pratique des exactions autant dans les villages forestiers septentrionaux du pays (zone contrôlée par les guérilleros), que dans la capitale du Cabinda où elle intimide les opposants de façons diverses dont l’enrôlement de force. Les guérilleros de leur côté sont responsables de tortures et de meurtres contre les cabindais soupçonnés de collaboration avec les forces angolaises. Le Front le Libération de l’Etat du Cabinda (FLEC) qui s’est proclamé gouvernement en exil (il en existe d’autres pour le Cabinda !) est présent sur le sol français. Mais il ne fait pas l'unanimité parmi les exilés.

********** Fin de l'extrait de la lettre mensuelle de RESF 73 n°1 **********
Contact RESF 73 : resf-savoie@wanadoo.fr Tel : 04 79 33 29 18 c/o FOL à Chambéry