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vendredi 5 juin 2009

L’Europe compte sur vous le 7 juin prochain.

  • Dernier message[1] de Vincent Peillon[2] [3]avant le vote :

Vincent Peillon

Cher(e)s camarades, Cher(e)s ami(e)s,

Nous sommes désormais dans la dernière ligne droite sur le chemin qui nous mène au scrutin de dimanche. Il nous faut donc plus que jamais continuer à travailler, continuer à lutter.

Lutter pour promouvoir le projet de progrès qui est le nôtre : celui d’une Europe intégrée, sociale, verte, juste, qui tire tout le monde vers le haut, d’une Europe-puissance capable de relancer face à la crise.

Lutter pour dénoncer les impostures d’une droite française et européenne qui cherche à se parer de vertus qu’elle n’a pas et à fuir ses responsabilités en évitant le débat. Non, la droite, ce n’est pas la régulation des marchés financiers, ce n’est pas la justice sociale, ce n’est pas la lutte contre les paradis fiscaux. Non, la droite, ce n’est pas l’Europe-puissance qui protège, mais bel et bien l’Europe des puissants qui menace.

Lutter aussi et enfin contre nos deux ennemies que sont la dispersion à gauche et l’abstention. Il serait incompréhensible que le peuple de gauche ne soit pas aussi visible dans les urnes de juin, qu’il l’a été dans les rues de janvier, de mars et de mai.

Un sondage n’a jamais été un vote. Notre force à nous, ce ne sont pas les Bouygues, Lagardère ou Bolloré qui vont s’évertuer à nous faire croire qu’il ne sert à rien de se déplacer dimanche prochain. Notre force à nous, la gauche, c’est vous, militants et citoyens, qui savez que tout est encore entre vos mains.

L’Europe compte sur vous le 7 juin prochain.

Notes

[1] à lire aussi sur ps73.fr

[2] tête de liste du Parti socialiste pour le Sud-Est

[3] Photo by partisocialiste, licence CC

jeudi 28 mai 2009

Pour des « États-Unis d’Europe », discours de Ségolène Royal à Rezé le 27 mai 2009

Extraits du discours :

à lire sur désirs d'avenir : Discours de Ségolène Royal à Rezé

Ce jour là, enlevez vos écouteurs et écoutez le tumulte des places et des rues, la joie et la fête, un langage qui se passe de traduction, le langage des peuples unis.

Ce jour là vous proclamerez les États-Unis d’Europe.

Et si ce n’est pas ce jour là ce sera le lendemain, et si ce n’est pas le lendemain, remettez vous au combat et à l’ouvrage. Mais ce jour viendra. Sinon, l’alternative nous la connaissons parfaitement et il n’y aura pas d’échappatoire lorsqu’il faudra dresser les bilans :

Ou l’Europe marche vers l’unité politique, ou elle se disloquera dans les nationalismes. Et souvenons-nous de François Mitterrand, le nationalisme c’est la guerre.

On ne veut pas de la guerre économique de tous contre tous, où l’homme devient un loup pour l’homme.

A l’opposé, nous les connaissons les ciments politiques des Etats Unis d’Europe : justice sociale au service de l’efficacité économique, démocratie exemplaire, combat écologique, libertés.

Les socialistes se sont donnés la mission de l’Europe unie, sociale et humaniste.

C’est aux socialistes, fidèles à leur promesse, de préparer le grand destin politique qui attend les peuples du continent et c’est à nous de le commencer dans le futur parlement européen d’abord.

jeudi 12 mars 2009

Pronostic : faible mobilisation

Il parait que les socialistes votent ce soir pour entériner un texte d'orientation et les listes régionales en vue des élections européennes du 9 juin prochain.

Logo_PS

<Edit du 13>

Confirmé : 42 % [1]

</Edit>

Notes

[1] Mais pas de résultats sur le site du ps ?

jeudi 5 mars 2009

Deux épîtres de Pierre Moscovici

Au delà des courants (qui, au fait, agitent le même eau) les interventions de Pierre Moscovici sont souvent passionnantes. Deux textes récents publiés sur son blog retiennent l'attention :

(...)

Il est, dans ce contexte, décisif que le Parti des socialistes européens, le PSE, soit le premier groupe en son sein et que les socialistes français y jouent un rôle éminent et positif. Dès lors, la force de notre orientation politique et la qualité de nos listes ne peuvent être négligées. Le texte soumis à notre vote samedi, intitulé « Donner une nouvelle direction à l'Europe », ne pouvait être parfait : il résulte forcément d'un compromis, au sein d'un Parti qui a été, chacun le sait, divisé par la question européenne, notamment à l'occasion de la ratification du traité constitutionnel européen en 2005. J'aurais préféré qu'il soit plus entraînant, mieux écrit, qu'il ait plus de souffle et d'enthousiasme européen. Mais c'est un texte cohérent, qui possède à mes yeux une vertu essentielle : il est, avant tout, la déclinaison française du « Manifeste » du PSE, et nous permettra, enfin, de mener sans état d'âme et sans leçons superflues à nos camarades européens une vraie campagne transnationale.

(...)

(...)

Car la constitution douloureuse de nos listes européennes n'est ni un hasard malheureux, ni le résultat d'un concours de circonstances, ni le produit d'un arbitraire scandaleux de la direction. Elle est le fait d'une dérive, progressive mais puissante, de notre vivre ensemble, dont le Congrès de Reims a été un moment paroxystique, passé mais pas encore dépassé. De quoi s'agit-il, à grands traits ? Le PS n'est pas encore sorti de la triple crise qui le plombe depuis le début des années 2000, en tout cas depuis le retrait de Lionel Jospin en 2002. La première crise est identitaire. Qu'est qu'être socialiste, en France et en Europe, au début du XXIème siècle ? Qu'est-ce qui, aujourd'hui, distingue notre courant de pensée, comment peut-il répondre aux aspirations des peuples à l'efficacité, à la solidarité, à la justice, dans la crise que nous traversons ? Nous ne le savons plus tout à fait, et c'est à cela, me semble-t-il, que devra répondre notre convention sur le « modèle de société », qui devra produire un nouveau texte fondamental, approfondissant et concrétisant notre déclaration de principes. La deuxième crise est stratégique. Avec qui, quelles alliances, sur quelles bases sociales créer un socle majoritaire ? Là encore, malgré de fortes proclamations, par exemple sur le Modem, nous hésitons. Enfin, nous sommes toujours en crise de leadership. Le PS a maintenant une Première secrétaire dont la légitimité est acceptée par tous, et une direction regroupant tous les courants. Qui ne voit, pour autant, que le combat pour le véritable leadership, pour une candidature présidentielle potentiellement victorieuse, continue, que nous connaissons sur ce terrain un répit, une pause, en aucun cas un arrêt ?

(...)

vendredi 27 février 2009

De l'espoir à gauche en Savoie

C'est fait !

Logo_espoiragauche

vendredi 16 janvier 2009

L'espoir à gauche

L'Espoir à gauche, fiers d'être socialistes

Au Congrès de Reims, une puissante force de proposition et de rénovation s'est mise en mouvement. Notre motion, "l'Espoir à gauche, fiers d'être socialistes", est arrivée en tête lors du vote sur l'orientation politique, puis notre équipe, autour de Ségolène Royal, a rassemblé la moitié des suffrages militants.

Ensemble, nous avons incarné un espoir de changement, un souffle nouveau qui n'a aucune raison de retomber une fois le congrès passé. Les très nombreux militants socialistes, les femmes et les hommes de gauche, qui nous ont fait confiance ne nous le pardonneraient pas. Ils attendent désormais de nous que nous maintenions et renforcions la volonté d'une transformation en profondeur du socialisme français, de sa doctrine, de son projet, de ses pratiques.

Nous avons donc le devoir d'inscrire notre action dans la durée. Renforcer les liens qui nous unissent, mutualiser nos pratiques, approfondir nos réflexions : telles sont les tâches auxquelles nous allons désormais nous consacrer. Ce site est celui de toutes celles et de tous ceux qui veulent, avec nous, mener à bien ce travail.

L'espoir à gauche

lundi 12 janvier 2009

Doublement haut et commissaire, quel honneur pour les jeunes !

Martin Hirsch est nommé haut commissaire à la Jeunesse. Il conserve ses fonctions actuelles de Haut commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté. Il se voit confier la responsabilité de "porter une politique de la jeunesse". Une "concertation" doit s’ouvrir pour en définir les objectifs.

Le communiqué du MJS :

Notre avenir mérite mieux que des tours de passe passe...

mardi 13 janvier 2009

Le Mouvement des Jeunes Socialistes constate que le Président de la République a en partie identifié les problèmes de la jeunesse, mais n’a toujours pas de solution.

Lors de ces vœux aux enseignants, Nicolas Sarkozy a fait le constat d’une « crise de l’avenir ». Si nous sommes d’accord sur le constat nous regrettons l’analyse qui en est faite. Il ne s’agit pas d’une peur de l‘avenir engendrée par une construction psychologique collective des jeunes qui seraient en recherche du « confort de l’absolue sécurité » comme semble le penser le président de la République. Il s’agit d’une réalité qui demande mieux que des tours de passe passe et quelques effets d’annonce.

Les jeunes ne peuvent écrire leur destin en tout autonomie lorsque le président de la République réaffirme le mérite comme outil d’émancipation à l’école, alors que l’outil principal pour permettre cette émancipation reste la lutte contre les inégalités sociales à tous les niveaux.

Aujourd’hui, certains, Nicolas Sarkozy le premier, affirment qu’il faudrait s’en remettre à la seule idée d’égalité des chances c’est-à-dire se contenter de faire en sorte que les chances soient égales sur la ligne de départ. Peu importent les inégalités de résultat à l’arrivée, peu importent les injustices et la violence de la compétition pour peu que la fiction du mérite serve à se donner bonne conscience. Cette conception réductrice de l’égalité tend notamment à renforcer le sentiment de culpabilité de ceux qui sont confrontés à l’échec. Notre conception de l’égalité est celle de l’autonomie et de la réussite pour tous : donner à chacun le droit et les moyens de faire ses choix de manière autonome à tout moment de sa vie.

Le Mouvement des jeunes socialistes dénonce l’hypocrisie de Nicolas Sarkozy en matière de politique jeunesse. La création d’un haut commissariat à la jeunesse, confié à Martin Hirsch n’est qu’un paravent, pour donner l’illusion au président de renouer avec la jeunesse. Mais les jeunes ne sont pas dupes !

La politique en direction de la jeunesse menée par la droite consiste à supprimer les instances de représentation des jeunes, à tuer à petit feu les organisations d’éducation populaire, à démanteler tout ce qui permettrait aux jeunes d’envisager leur avenir dans la sérénité. Après l’échec annoncé du RSA à lutter contre la pauvreté, Martin Hirsch est en train, en prenant ses nouvelles fonctions, de devenir le Haut-Commissaire à la mystification.

Alors que le gouvernement s’efforce de confisquer jour après jour le droit à l’avenir des jeunes français avec comme seul horizon toujours plus de précarité et moins d’éducation, Nicolas Sarkozy tente un coup de bluff pour endormir le malaise, la colère de ceux qui représentent la France de demain.

Les jeunes de France, lycéens, étudiants, jeunes actifs attendent plus que des promesses, des actes !

mercredi 24 décembre 2008

Message de Ségolène Royal, le 21 décembre 2008

  • Il faut continuer
  • Une belle équipe
  • Agir au sein du PS
  • Monter en puissance Désirs d'avenir
  • Réseau d'éducation populaire
  • Cités d'avenir
  • Soutenir le mouvement social
  • Croire en un avenir meilleur

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