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dimanche 29 janvier 2012

En Maurienne, l'avenir ne tient qu'à un fil

"L'avenir ne tient qu'à un fil" c'est l'esprit de l'action insolite à laquelle vont prendre part les six maires de la Communauté de communes "Coeur de Maurienne".

Vendredi 3 février à 11h00

à Saint-Jean-de-Maurienne, ils seront suspendus au clocher sous le regard de la population et des médias[1]. Une manière de réaffirmer leur inquiétude sur le devenir de l'usine Rio Tinto Alcan et l'avenir de la vallée de la Maurienne.

L'idée a été lancée par Roger Favier, Maire du Châtel et vice-président de la CCCM chargé du développement économique. Ses collègues ont accepté de le suivre dans ce projet destiné à interpeler l’opinion publique.

Roger Favier, Maire du Châtel, Yves Durbet, Maire d’Hermillon, Pierre-Marie-Charvoz, Maire de Saint-Jean-de-Maurienne, Marc Tournabien, Maire de Saint-Julien-Montdenis, Michel Crosaz, Maire de Montvernier, et Roger Lavarda, Maire de Villargondran, vont donc être montés à environ 25 mètres de hauteur dans une nacelle avant d’être suspendus dans le vide pendant plusieurs minutes.

Note

[1] Alex tu fais plein de photos, j'vais rater ça ;-(

dimanche 30 janvier 2011

À quoi rêvent les jeunes ?

Ticket "À quoi rêvent les jeunes  ?" sur fond de libération

Olivier Ferrand[1] modérait ce matin une table ronde des états généraux du renouveau organisé par Libération et Marianne à Grenoble consacrée à la jeunesse. Autour de lui, Bruno Palier, Caroline de Haas[2], Azwaw Djebara[3], Stéphane Boujnah[4] et René Silvestre[5].

Un débat intéressant devant un public d'une cinquantaine de personnes attentives. René Silvestre commence par ironiser pour évoquer la prétendue absence de grand dessein de la jeunesse : « DSK, c’est comme l’ami Ricoré ». Il insiste sur le fait nouveau selon lui que pour la première fois la nouvelle génération n'aura pas une vie meilleure que celle de ses parents. Il développe le fait que sa génération (celle du papy-boum) a, pour se faire une belle vie et sans rien construire, volé "à la tire" les ressources de ses enfants : "J'ai volé mes enfants et mes petits enfants".

Le débat s'engage sur cette note pessimiste.

Caroline de Haas lui succède sur le même mode enflammé et militant pour s'indigner de la stigmatisation des jeunes et des femmes. Elle présente "Vie de Meuf" et se réjouit du nombre de connexion sur le site.

Azwaw Djebara intervient ensuite et conclut en appelant, comme Olivier Ferrand qui voit dans cette "crise de l'avenir" une caractéristique particulière de la période, à redonner "le progrès comme perspective".

Après quelques prises de paroles dans la salle où seule une enseignante sort du lot par le caractère réactionnaire de ses propos : "y font plus rien, y passent leur temps à tchatter et twitter et en perdent le goût d'apprendre", Stéphane Boujnah répond à la question " À quoi rêvent les jeunes ?" par une série de verbes : Les jeunes rêvent ...

  1. d'aimer
  2. d'habiter
  3. d'étudier
  4. de créer
  5. de participer
  6. d'influencer / décider
  7. de voyager

Je suis pour ma part, étonné que ce débat sur la question de la jeunesse ait été une discussion autant centrée sur la question économique. La politique se résumerait-elle aux modalités de gestion des inégalités économiques ? Même la question de l'école, de l'université - question forcément récurrente dès qu'il s'agit de parler (pour eux) des jeunes - a été abordé principalement sous l'angle des coûts ou des bénéfices économiques escomptés. Je ne suis pas sûr, que les émeutes de 2005 aient été des manifestations économiques, mais je suis certain que la déclaration d'état d'urgence, a, elle, accrédité la thèse d'une jeunesse dangereuse dont il faudrait se protéger.

Notes

[1] Président de Terra Nova

[2] Porte parole de "Osez le féminisme"

[3] vice-président de l'UNEF

[4] banquier (sa bio), président de "En temps réel", c'est aussi un des fondateurs de SOS racisme

[5] fondateur de l'Étudiant

dimanche 1 février 2009

Jeunesse ne rime pas avec délinquance

"Quel futur pour les jeunes délinquants ?" pose le débat notamment :

Il faut oser dénoncer le « tout pénal » comme seule réponse politique aux violences individuelles ou collectives des jeunes et refuser le dénigrement du travail de lien que tissent, sur le terrain, les citoyens, les élus, les bénévoles et les professionnels qui sont au contact des enfants et des adolescents en grandes difficultés. Nous proposons de réhabiliter le travail associatif, social, éducatif et thérapeutique, comme corollaire fondamental de l’intervention judiciaire.

Il faut oser dénoncer les sommes qui sont consacrées à l’enfermement des enfants et des adolescents  au détriment des mesures de prévention et d’accompagnement éducatif. Nous proposons de les employer à développer les réponses sociales, éducatives et thérapeutiques aujourd’hui menacées, à soutenir l’aide aux familles, à permettre l’accès aux soins des enfants et adolescents en difficultés et à favoriser les réponses innovantes dans tous ces domaines.

Il faut oser dénoncer l’absurdité du « découpage » de l’enfant ou de l’adolescent en mauvais élève, enfant malade, enfant en danger,  mineur délinquant … et le cloisonnement insidieux des services de l’Education Nationale, des Conseils Généraux, de la Santé et de la Justice,  tout comme le projet, parfois évoqué, de créer un juge des enfants pour les enfants en danger et un autre pour les délinquants. Nous proposons de favoriser le travail en réseau des professionnels et des services pour que l’enfant ou l’adolescent en grandes difficultés soit considéré comme un sujet, digne de la mobilisation des adultes et de la société.



http://quelfuturpourlesjeunesdelinquants.fr

vendredi 16 janvier 2009

L'espoir à gauche

L'Espoir à gauche, fiers d'être socialistes

Au Congrès de Reims, une puissante force de proposition et de rénovation s'est mise en mouvement. Notre motion, "l'Espoir à gauche, fiers d'être socialistes", est arrivée en tête lors du vote sur l'orientation politique, puis notre équipe, autour de Ségolène Royal, a rassemblé la moitié des suffrages militants.

Ensemble, nous avons incarné un espoir de changement, un souffle nouveau qui n'a aucune raison de retomber une fois le congrès passé. Les très nombreux militants socialistes, les femmes et les hommes de gauche, qui nous ont fait confiance ne nous le pardonneraient pas. Ils attendent désormais de nous que nous maintenions et renforcions la volonté d'une transformation en profondeur du socialisme français, de sa doctrine, de son projet, de ses pratiques.

Nous avons donc le devoir d'inscrire notre action dans la durée. Renforcer les liens qui nous unissent, mutualiser nos pratiques, approfondir nos réflexions : telles sont les tâches auxquelles nous allons désormais nous consacrer. Ce site est celui de toutes celles et de tous ceux qui veulent, avec nous, mener à bien ce travail.

L'espoir à gauche

lundi 12 janvier 2009

Doublement haut et commissaire, quel honneur pour les jeunes !

Martin Hirsch est nommé haut commissaire à la Jeunesse. Il conserve ses fonctions actuelles de Haut commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté. Il se voit confier la responsabilité de "porter une politique de la jeunesse". Une "concertation" doit s’ouvrir pour en définir les objectifs.

Le communiqué du MJS :

Notre avenir mérite mieux que des tours de passe passe...

mardi 13 janvier 2009

Le Mouvement des Jeunes Socialistes constate que le Président de la République a en partie identifié les problèmes de la jeunesse, mais n’a toujours pas de solution.

Lors de ces vœux aux enseignants, Nicolas Sarkozy a fait le constat d’une « crise de l’avenir ». Si nous sommes d’accord sur le constat nous regrettons l’analyse qui en est faite. Il ne s’agit pas d’une peur de l‘avenir engendrée par une construction psychologique collective des jeunes qui seraient en recherche du « confort de l’absolue sécurité » comme semble le penser le président de la République. Il s’agit d’une réalité qui demande mieux que des tours de passe passe et quelques effets d’annonce.

Les jeunes ne peuvent écrire leur destin en tout autonomie lorsque le président de la République réaffirme le mérite comme outil d’émancipation à l’école, alors que l’outil principal pour permettre cette émancipation reste la lutte contre les inégalités sociales à tous les niveaux.

Aujourd’hui, certains, Nicolas Sarkozy le premier, affirment qu’il faudrait s’en remettre à la seule idée d’égalité des chances c’est-à-dire se contenter de faire en sorte que les chances soient égales sur la ligne de départ. Peu importent les inégalités de résultat à l’arrivée, peu importent les injustices et la violence de la compétition pour peu que la fiction du mérite serve à se donner bonne conscience. Cette conception réductrice de l’égalité tend notamment à renforcer le sentiment de culpabilité de ceux qui sont confrontés à l’échec. Notre conception de l’égalité est celle de l’autonomie et de la réussite pour tous : donner à chacun le droit et les moyens de faire ses choix de manière autonome à tout moment de sa vie.

Le Mouvement des jeunes socialistes dénonce l’hypocrisie de Nicolas Sarkozy en matière de politique jeunesse. La création d’un haut commissariat à la jeunesse, confié à Martin Hirsch n’est qu’un paravent, pour donner l’illusion au président de renouer avec la jeunesse. Mais les jeunes ne sont pas dupes !

La politique en direction de la jeunesse menée par la droite consiste à supprimer les instances de représentation des jeunes, à tuer à petit feu les organisations d’éducation populaire, à démanteler tout ce qui permettrait aux jeunes d’envisager leur avenir dans la sérénité. Après l’échec annoncé du RSA à lutter contre la pauvreté, Martin Hirsch est en train, en prenant ses nouvelles fonctions, de devenir le Haut-Commissaire à la mystification.

Alors que le gouvernement s’efforce de confisquer jour après jour le droit à l’avenir des jeunes français avec comme seul horizon toujours plus de précarité et moins d’éducation, Nicolas Sarkozy tente un coup de bluff pour endormir le malaise, la colère de ceux qui représentent la France de demain.

Les jeunes de France, lycéens, étudiants, jeunes actifs attendent plus que des promesses, des actes !

mercredi 24 décembre 2008

Message de Ségolène Royal, le 21 décembre 2008

  • Il faut continuer
  • Une belle équipe
  • Agir au sein du PS
  • Monter en puissance Désirs d'avenir
  • Réseau d'éducation populaire
  • Cités d'avenir
  • Soutenir le mouvement social
  • Croire en un avenir meilleur