vendredi 14 septembre 2007

Communiqués du bureau national du Parti socialiste

Plan banlieues : Tolérance zéro contre les effets d’affichage

Près de 2 ans après les émeutes urbaines, la secrétaire d’Etat chargée de la politique de la ville a fait connaître les premières mesures du « plan Marshall pour les banlieues » promis par Nicolas Sarkozy pour l’automne. Elle entend appliquer la « tolérance zéro contre la glandouille des jeunes » en « coachant » ceux qui veulent s’en sortir, en favorisant l’accès à Internet dans les quartiers, en instaurant une « journée d’éducation au respect » et en créant une « légion d’honneur des quartiers ».

La ghettoïsation de nos villes, nouveau visage des inégalités, contribue à la montée de l’ultra-violence dans notre société, contre laquelle le précédent gouvernement n’a rien su faire. Faire croire que l’on pourra résorber la « fracture territoriale » dans notre pays avec un langage jeune et quelques mesures anecdotiques relève de la mystification.

Avant d’annoncer un « plan Marshall pour les banlieues » sans moyens nouveaux, ce gouvernement devrait renoncer aux différentes politiques qui vont aggraver encore la situation dramatique des quartiers populaires : abandon de la police de proximité, réduction des crédits aux associations, démolitions de logements sans reconstructions, suppression des aides aux transports publics urbains, fin prochaine de la carte scolaire et réductions d’effectifs dans l’Education nationale, franchise médicale, précarité accrue du code du travail, assouplissement probable de la loi SRU imposant 20% de logements sociaux, etc.

Le Parti socialiste demande une nouvelle politique ambitieuse de solidarité urbaine (suppression des aides publiques aux communes refusant la mixité urbaine et sociale, moyens exceptionnels pour l’Éducation et les services publics dans les villes pauvres, police de quartier, création d’emplois de proximité…), pour stopper la violence et offrir un avenir dans la République aux 6 millions d’habitants des quartiers populaires. Ces derniers attendent des mesures concrètes pour obtenir un logement décent, un quartier sûr, une éducation de qualité, un accès à l’emploi, des services publics efficaces. Avec les élus et les acteurs concernés, ils seront sans tolérance pour les effets d’affichage du gouvernement.

Communiqué du bureau national du Parti socialiste sur les réformes envisagées des retraites

Les déclarations de N. SARKOZY et de F. FILLON sur la question des seuls régimes spéciaux, cherchant à opposer les salariés entre eux, augurent mal du processus de négociation d’ensemble pourtant nécessaire.

Il n’est pas possible de déconnecter l’évolution des régimes spéciaux -qui doit être traitée dans leur diversité et non de manière réductrice- de la négociation d’ensemble. De plus l’évolution éventuelle de ces régimes spéciaux ne constitue absolument pas une réponse au financement pérenne du régime général des salariés.

C’est d’ailleurs à travers le Conseil d’Orientation des Retraites mis en place par le gouvernement de Lionel JOSPIN, qu’une discussion sérieuse et approfondie a abouti sur le dossier des retraites, à un diagnostic partagé par tous les partenaires sociaux. Ainsi, tous les partenaires syndicaux sont aujourd’hui d’accord pour une évolution négociée des régimes spéciaux de retraite, dans le cadre d’une négociation d’ensemble de la question des retraites.

L’échec social et financier de la réforme FILLON adoptée en 2003, qui n’évoquait pas les régimes spéciaux est aujourd’hui patent. Le groupe socialiste l’avait d’ailleurs déjà annoncé lors du débat parlementaire au printemps 2003. Cette réforme se traduit par la dégradation du taux de remplacement, davantage d’injustices, l’augmentation du nombre des très petites pensions. Il y a aujourd’hui 1 000 000 de retraités en dessous du seuil de pauvreté. Le déficit de la branche vieillesse dépassera largement les 3 milliards d’euros cette année. En outre, le fonds de réserve des retraites a été très faiblement abondé depuis cette période.

La renégociation de la réforme des retraites à l’horizon 2008 était inscrite dans la loi de 2003. Cette réforme négociée doit réunir plusieurs conditions :

S’attaquer au problème du chômage des jeunes et tout faire pour obtenir un taux d’activité beaucoup plus élevé en particulier chez les seniors ;
Prendre en compte pour les durées de cotisations les critères de pénibilité et d’espérance de vie, aujourd’hui très inégalitaire selon la nature des métiers ;
Solliciter des ressources nouvelles, relevant non seulement de la solidarité, mais également des revenus financiers ;
Prévoir une évolution négociée des régimes spéciaux, dans toute leur diversité financière, démographique, historique, dans le cadre d’une négociation globale des retraites des Français, dans le souci d’assurer la pérennité du système par répartition ;
Affirmer la nécessité d’une négociation dans le respect de tous les partenaires sociaux, récusant ainsi toute tentation autoritaire et toute tentative de passage en force.

Les députés doivent-ils prendre le pouvoir ?

Les députés doivent-ils prendre le pouvoir ?

Débat modéré par Christophe Alix entre Jean-Marc Ayrault et Bernard Accoyer

Bernard Accoyer (BA), les députés ont déjà le pouvoir !

La troisième république et la quatrième république des régimes très instables. Les institutions de la cinquième ont permis de passer les "caps" difficiles (Algérie) et ont permis les alternances politiques sans difficulté.

50 ans de stabilité !

Renforcer dans le cadre existant pour aller vers plus de

  • démocratie
  • proximité

En particulier deux aspects doivent être revus dans le cadre institutionnel existant :

  • 49.3
  • Nombre de commissions permanentes
Plus de démocratie

Donner la possibilité à l'opposition de se faire entendre, donc réformer le règlement de l'Assemblée nationale mais ne pas supprimer le 49.3

Plus de place pour les députés de l'opposition dans les commissions

Lutter contre l'hémicycle vide.

Alléger le nombre de personnes dans les commissions

Jean-Marc Ayrault (JMA) Besoin de politique !

Besoin de débats politiques
Un nouveau cycle commence. Un devoir de politique, un devoir de démocratie.

Décalage entre le vie réelle et la représentation des institutions.

Pas de possibilité de questions d'actualité pendant les sessions extraordinaires à l'Assemblée nationale ?

Une démocratie vivante qui contrôle sans pour autant créer d'instabilité.

  • Autonomie plus grande du parlement
  • Mixité du système électoral proportionnelle / majoritaire
  • Co-gestion de l'ordre du jour
  • Loi de finance et PLFSS sinon pas de 49.3
  • D'avantage de moyens d'exercer leur contrôle

On fait trop de lois, donc on fait mal la loi et surtout on surfe sur l'émotion...
A la fin les citoyens finissent par douter de la loi par douter de la démocratie...

Christophe Alix (CA), question symbolique comment le Président pourrait intervenir devant l'Assemblée nationale ?

BA : Message lu par le premier ministre que les députés écoutent debout, usage d'un autre âge ! modernisation sur la forme ...

simplification ... 36000 communes ... peuple de gaulois...

CA : La france ne serait pas à l'abri de l'instabilité ?
Un premier ministre cela sert il encore à quelquechose ?

Nécessité du redécoupage électoral.
Diversité de la représentation du pays.

Discours sur l'état de l'union

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... bon après les piles ont eu raison !

Vive la politique

Forum Libé

Missionné par le parti, j'ai assisté ce vendredi aux forums version Libé.

Mc2

Première constatation, il y a moins de monde que ce que le titre du Libé de la veille me le faisait craindre. N'ayant pas confirmé mon inscription je m'attendais à ne pas pouvoir entrer. Mais pas de souci. Après un bref contrôle, des panneaux "vigipirates" (??!!) me voici dans la MC2.

Le programme est alléchant :
programme

Les débats sont trop nombreux pour aller partout ;-)

Les comptes rendus sur le site de Libé >> http://www.liberation.fr/actualite/politiques/vive_la_politique/