Courage monsieur le Premier ministre encore un discours comme celui là[1] et votre arrogance sera flagrante !

Courage monsieur le Premier ministre, un jour -si vous sortez- vous rencontrerez peut être un "gauchiste" qui aime la France,
Courage monsieur le Premier ministre, un jour -si vous sortez- vous rencontrerez peut être un socialiste qui en est fier,
Courage monsieur le Premier ministre, un jour -si vous sortez- vous rencontrerez peut être un français qui ne soit pas un fan béat ou un laquais servile,
Courage monsieur le Premier ministre, sortez !
Même vos adversaires politiques, même ceux qui ne partagent pas vos idées, ne sont pas tous du parti de l'anti-France.

Non monsieur le Premier ministre, la victoire légitime de votre camp aux élections présidentielles ne vous donne pas tous les droits,
Non monsieur le Premier ministre, les discours de campagne les plus enflammés n'excusent pas les dérapages nauséabonds,
Non monsieur le Premier ministre, personne ne joue avec l'histoire,
Non monsieur le Premier ministre, vous vous trompez !
Même vos adversaires politiques, même ceux qui ne partagent pas vos idées, sont souvent des françaises et des français au service de la France.

Votre discours, monsieur le Premier ministre, est inutilement agressif,
Votre discours, monsieur le Premier ministre, est sottement grandiloquent,
Votre discours, monsieur le Premier ministre, est grotesquement caricatural,
Votre discours, monsieur le Premier ministre, est arrogant !
Même vos adversaires politiques, même ceux qui ne partagent pas vos idées, sont vos concitoyens auxquels vous devez le respect.

Recevez, monsieur le Premier ministre, l'expression de ma considération.

Notes

[1] "Il faut rompre, pour rejeter l'imposture morale de cette gauche qui joue à colin-maillard avec l'Histoire, la gauche des grandes âmes sèches, qui pratique la justice sociale comme on offre un caramel mou, du bout des doigts, à la sortie des kermesses dominicales, celle qui n'ose plus aimer la France, celle qui considère comme déplacé d'être fier" | François Fillon en meeting à Lyon, le 4 juin 2007.