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Extrait d'un mel :

Bonsoir,

Voici donc les dernières nouvelles sur Abdelilah :

D'abord un petit rappel (ceux qui connaissent le cas peuvent passer au paragraphe suivant) :

Abdelilah Kaddouri est un élève brillant du lycée Alfred de Musset (pour ne pas dire LE meilleur élève du lycée), il est d'excellente mentalité, ne pose aucun problèmes à personne. Il était en situation irrégulière en France. La machine administrative française a beaucoup trainé pour prendre en compte ses demandes de titre de séjours, le laissant sans réponse. Au cours du printemps, Abdelilah a fait l'objet de convocation "douteuses" au commissariat de police et a failli quitter le territoire à ce moment là. Il a ensuite fait l'objet d'une décision officielle d'OQTF (obligation de quitter le territoire français). La police est venue faire une visite surprise chez lui, a interrogé ses voisins... Abdelilah a été contraint de se cacher, pour pouvoir simplement finir son année scolaire normalement. Abdelilah a été épaulé dés le départ et dans tous les coups durs par un comité de soutien du lycée Alfred de Musset composé d'élèves et d'enseignants, le réseau RESF, la CIMADE... Enfin son cas a été défendu devant le Tribunal Administratif fin mai afin de demander l'annulation de cette décision.

Nous attendions donc le délibéré cette fin du mois de juin.

Il y a quelques jours, Abdelilah m'appelle pour me dire qu'il est de nouveau convoqué au commissariat de police... Impression de retour à la case départ, avec Abdelilah de nouveau contraint de quitter son domicile pour éviter d'être inquièté...

Aujourd'hui Abdelilah me contacte car il a reçu un courrier recommandé. Dans ce courrier le délibéré : et ce sont de bonnes nouvelles !

La décision d'OQTF est annulée ! Il est fait droit à la demande d'Abdelilah pour un titre de séjour d'1 an au titre de la vie privée et familiale. La préfecture doit délivrer ce titre de séjour dans les 2 mois.

Inutile de dire qu'Abdelilah est au comble de sa joie et qu'il vous adresse ses remerciements pour votre soutien. Pour ma part, je suis bien sur également trés content pour lui, mais je ne peux pas m'empêcher de penser qu'en deux mois, la Préfecture a le temps de s'oublier un peu et de faire traîner... (... et que recouvrait donc cette convocation au commissariat quelque jour avant l'envoi du délibéré ?) (... j'espère juste que ce n'est qu'un accès de méfiance de ma part).

Dans l'attente, recevez de ma part et de celle d'Abdelilah tous mes remerciements pour votre soutien. Je vous tiens au courant si des rebondissements devaient survenir dans cette affaire,

Cordialement,