Le pacte présidentiel, propositions 60 à 68 : ... de l’excellence environnementale
http://www.desirsdavenir.org/index.php?c=sinformer_propositions&serie=7

Le réchauffement climatique impose un changement radical de nos comportements. Mais la sauvegarde de notre planète est aussi une chance pour la croissance économique et l’emploi.

Remontée des débats

Les intervenants sont soucieux de la gravité de la crise écologique, et particulièrement préoccupés par les risques liés au changement climatique. Plusieurs se sont interrogés sur les limites de la croissance : « Il faut produire moins et mieux » et « réduire notre train de vie pour tendre vers un modèle économique plus écologique », car « croire à une croissance infinie est croire à un mythe ».

Ce constat s’accompagne dans le même temps de l’idée que le changement est possible. « Si systématiquement tous les projets comportent un volet environnement, on peut faire assez rapidement changer les choses ».

Il faut des politiques publiques fortes, mais chacun doit aussi prendre ses responsabilités. De nombreux contributeurs invitent les pouvoirs publics à favoriser les éco-technologies durables et toutes les techniques dont l’emploi est moins néfaste à l’environnement.
Enfin l’environnement est perçu comme un secteur porteur pour le développement de nouveaux métiers, nouveaux services, et donc de nouveaux emplois durables.

Enjeux Le réchauffement climatique impose un changement radical de nos comportements. Mais la sauvegarde de notre planète est aussi une chance pour la croissance économique et l’emploi. Nous pouvons donc choisir sereinement un nouveau modèle de développement.

Propositions

60 Préparer l’après pétrole" : > Anticiper l’épuisement du pétrole en soutenant massivement les énergies renouvelables pour atteindre 20% de la consommation en 2020, ce qui permettra de créer 70 000 emplois et de réduire la part du nucléaire. > Créer un pôle public de l’énergie entre EDF et GDF.

61 Lutter contre le changement climatique" : > Généraliser l’isolation et les économies d’énergie dans le logement, ce qui permettra de créer 80 000 emplois. > Développer les transports collectifs grâce à un prélèvement exceptionnel sur les superprofits des sociétés pétrolières. > Appliquer le principe pollueur-payeur en organisant la responsabilité des entreprises responsables d’atteintes à l’environnement. > Instaurer la vérité des coûts du transport de marchandises par la route en négociant une éco-redevance pour décourager le transport par camion et transférer le fret vers le rail, comme dans d’autres pays européens.

62 Développer la valeur ajoutée environnementale" : > - Conditionner les nouveaux permis de construire à l’adoption de la norme "Très Haute Performance Energétique" dès 2012. > Encourager les éco-industries par une TVA tendant vers zéro.

63 Mobiliser toute la société au service de l’excellence environnementale" : > Créer un poste de vice-Premier ministre chargé du développement durable. La compétence du vice-Premier ministre sera élargie à la responsabilité de l’aménagement du territoire. > Transformer le Conseil économique et social en Conseil économique, social et environnemental (CESE).

64 Promouvoir la création d’une Organisation Mondiale de l’Environnement (OME)" :

65 Promouvoir une agriculture qui assure une alimentation de qualité, respectueuse de l’environnement" : > Favoriser la valeur ajoutée de nos produits agricoles afin d’améliorer les revenus et de favoriser l’installation des jeunes, > Promouvoir la réorientation de la PAC vers les aides agro-environnementales, et assurer la transparence et une meilleure répartition des aides, > Transférer aux Régions la gestion des aides directes à l’agriculture, > Encourager les contributions des agriculteurs à la fourniture d’énergie (biomasse, agro-carburants, biogaz, fermes éoliennes).

66 Arrêter les cultures OGM en plein champ" : dans l’attente des résultats d’un grand débat public qui définira la politique à mettre en œuvre pour ne pas handicaper les cultures conventionnelles et préserver le développement de l’agriculture biologique.

67 Prévenir l’impact des pollutions sur la santé" : > Encourager, par des incitations fiscales, les industries qui s’engageront à éliminer les composés toxiques au-delà des contraintes imposées par le règlement européen REACH. > Mettre en œuvre un programme national de réduction de l’utilisation des pesticides. > Atteindre l’objectif de zéro déchet industriel d’ici 2012.

68 Promouvoir l’idée d’une « PAC mondiale »" : pour organiser les marchés de manière plus équilibrée et donner une vraie chance à l’agriculture des pays en développement.

Lire le pacte en ligne >Télécharger le Pdf

Ce qu'elle a dit sur , ...l'environnement
http://www.desirsdavenir.org/index.php?c=sinformer_cequejaidit&id=161

« J’ai placé l’excellence environnementale au cœur de mon programme »

« Depuis le Sommet de la Terre, à Rio en 1992, où je représentais la France en tant que Ministre de l’Environnement, la crise environnementale s’est aggravée. L’absence de volonté politique et la priorité donnée au profit à court terme ont accentué la dégradation de l’environnement avec des conséquences humaines terribles, en particulier pour les plus démunis qui sont aussi, trop souvent, les plus vulnérables. Nous avons aujourd’hui une responsabilité historique pour faire face aux défis du changement climatique, aux enjeux de l’après pétrole et de la préservation de la biodiversité. Nous ne devons pas avoir peur d’affronter cette réalité nouvelle. Au contraire nous devons faire face avec responsabilité et détermination, et saisir cette opportunité d’une transformation progressive mais profonde de nos modes de production et de consommation. (…) « Aujourd’hui, j’ai placé l’excellence environnementale au cœur de mon programme et si je gagne la confiance de nos concitoyens, je placerai le développement durable au cœur de mon action. La France doit devenir exemplaire sur ce sujet. »
Lettre à Nicolas Hulot, 5 janvier 2007

Face à une droite qui n’a pas réellement affronté les problèmes d’environnement…

« Ceux qui nous promettent monts et merveilles dans le domaine de l’environnement, qu’ont-ils fait depuis cinq ans ? Ils ont drastiquement diminué les aides aux associations ; ils ont supprimé tous les emplois-jeunes qui aidaient les associations environnementales ; ils ont autorisé les entreprises à polluer d’avantage ; ils n’ont pas transcrit dans le droit français la prévention sur les OGM. Ils ont refusé d’inscrire dans la loi sur l’eau le principe pollueur-payeur. Enfin, ils ont reculé devant toutes les réformes concernant l’agriculture et se sont refusés à rétablir, ne serait-ce que marginalement, un peu de justice entre les aides données à l’agriculture durable et celles, massives, attribuées à l’agriculture intensive. Cela devra changer, car les citoyens que vous êtes sont en avance et attendent du changement sur ces questions.»
Montluçon, 24 janvier 2007

« Je ne crois pas que l’environnement et les équilibres écologiques doivent être laissés au bon vouloir des marchés ou à l’égoïsme des Etats, y compris les plus grands comme les Etats-Unis dont le mépris affiché par l’administration Bush à l’égard du changement climatique est aussi incompréhensible que terrifiant. La protection de l’environnement nécessite des politiques publiques fortes. Elle nécessite aussi des instruments économiques et fiscaux pour orienter les productions et la consommation.»
Comité de veille écologique son engagement au Pacte écologique et Nicolas Hulot, 31 janvier 2007

« Les récentes propositions (gouvernementales) d'allocation de quotas d'émission de CO2 aux différents secteurs industriels pour la période 2008-2012 (plan national d'allocation des quotas) marquent une augmentation par rapport au premier plan (2005-2007) (…) alors qu'en toute logique, il fallait imposer une réduction pour contribuer à limiter les changements climatiques dont la canicule n'est qu'un symptôme. De nombreux experts avaient pourtant démontré qu'une réduction de 13 % de ces autorisations d'émission était tout à fait possible ! (…) »
Le Monde, « Canicule, les vraies causes », 2 août 2006

Là aussi, il y a deux logiques : celle du laissez-faire, du libéralisme, qui vise le profit immédiat et nous prépare au pire. Ou celle de la volonté, qui relève les défis, pour laisser à nos enfants une planète vivable et qui applique le principe pollueur-payeur, empêche la destruction de biens collectifs publics
Discours de Villepinte, 11 février 2007

… « Je veux faire de la France le pays de l’excellence environnementale »

« Je veux engager la France dans la voie de l’excellence environnementale, préparer l’après-pétrole. C’est une question de responsabilité face à une réalité, celle de la crise environnementale profonde que nous vivons, marquée par le changement climatique, la perspective de l’épuisement des hydrocarbures et les atteintes à la santé par les pollutions de toute nature. »
L’hebdo des socialistes 28 octobre

« C'est que l'environnement doit venir au premier rang des préoccupations et que de toute façon, ce sera l'engagement du chef de l'Etat, car lui seul peut imposer un certain nombre d'arbitrages dans les domaines difficiles. »
RMC 8 novembre 2006

« Je veux faire de la France le pays de l’excellence environnementale. C’est pour moi une conviction profonde et ancienne qui remonte à mon enfance rurale et consolidée dans mon action de Ministre de l’environnement. »
Discours de Villepinte, 11 février 2007

« J’ai été ministre de l’environnement, j’ai fait de la région, que je préside une région de l’excellence environnementale, c’est-à-dire j’ai prouvé aussi par mes actes, cette préoccupation majeure qui doit devenir celle de tous les Français et j’entends aussi porter au niveau de l’Europe de ce que j’appelle l’Europe par la preuve, la question de l’excellence environnementale et des énergies renouvelables. »
Europe 1, Le 23 janvier 2007

Pour un ordre social et environnemental juste

« Voilà la nouvelle donne environnementale que je veux instaurer : je ne veux pas d'une politique environnementale punitive, qui alourdit l'impôt. C'est la force de l'anticipation et la stabilité de la volonté politique qui forment le socle indispensable du « pacte écologique » auquel je m'engage. En matière environnementale, il n'y a rien de pire que l'instabilité juridique, car cela rend impossibles les anticipations. »
Le Nouvel Observateur, 19 décembre 2006

Enfin, c’est (l’environnement) une question centrale d’égalité sociale. La dégradation de l’environnement – alimentation, air, bruit – frappe d’abord ceux qui ont le moins de revenus. Inversement, lorsque l’on progresse sur l’environnement, lorsque l’on équipe l’habitat et notamment l’habitat social, ces personnes en bénéficient directement puisque les charges sont diminuées. La protection de l’environnement est donc également un progrès social et contribue à la lutte contre la vie chère, puisque l’énergie renouvelable est nettement moins chère.
Montluçon, 24 janvier 2007

L’expérience de la Région

Cette nécessité d’agir m’est apparue dès le Sommet de la Terre à Rio en 1992 où, Ministre de l’Environnement, je représentais la France. Plus récemment, dans la Région que je préside, j’ai montré la voie.
J’ai construit notamment le premier "lycée Kyoto" d’Europe, fonctionnant sans énergie fossile et utilisant des biomatériaux. J’ai développé la filière "bois énergie" et la récupération d’eaux pluviales. J’ai créé avec les associations les emplois verts.
Comité de veille écologique son engagement au Pacte écologique et Nicolas Hulot, 31 janvier 2007

Dans cette mobilisation générale à l'échelle régionale, tout se tient. C'est pourquoi nous agissons également pour que l'excellence environnementale soit intégrée à la formation initiale et continue, devienne une dimension de notre développement économique et de la compétitivité de nos entreprises, contribue à la création d'emplois d'avenir. Nous soutenons financièrement la recherche et l'innovation, l'essor des écoproduits et des écoprocédés,
Les Echos 9 octobre 2006

L‘impératif de transparence

Dans le domaine environnemental, la question de l’approfondissement de la démocratie et de la transparence des décisions publiques sera garantie si je suis aux responsabilités.
France 2, 6 novembre 2006

Pour bien agir, nous devons disposer de la transparence sur la réalité des choses, des bons chiffres sur ce qui existe, même si cela choque, même si cela perturbe, même si cela met en cause un certain nombre de comportements. C’est dans le secret des chiffres que se trouve l’inaction. Je veux mettre en place un programme national de réduction de l’usage des pesticides et donc œuvrer à la publication de la densité des matières chimiques qui sont déversées dans les sols par les activités agricoles comme industrielles.
Montluçon, 24 janvier 2007

Une opportunité et une ressource

« Il faut anticiper plutôt que subir les mutations, et faire le choix du développement économique : investir dans la recherche, créer de nouveaux métiers… Ce défi doit être vu comme une chance, et non pas comme un handicap supplémentaire. La priorité, ce sont les économies d’énergie. Nous gaspillons environ 40% de l’énergie consommée dans une maison : 40%, c’est considérable. Là encore, les pays nordiques montrent l’exemple. Leurs maisons ne gaspillent pas d’énergie. Dans les industries, tout est recyclé, et cela, depuis très longtemps. Imaginez qu’en France, on en est encore à construire des incinérateurs. Dans l’Europe du Nord ou en Allemagne, c’est terminé ».
Ikono, juillet 2006

Notre engagement dans la voie de l’excellence environnementale deviendra de ce point de vue l’un des moteurs de la création d’emplois dans notre pays au cours des vingt prochaines années. Que l’on songe au secteur du bâtiment, avec les travaux d’isolation nécessaires, ou l’incorporation de normes énergétiques renforcées dans les constructions neuves, au secteur de l’aménagement urbain, des transports, de l’agriculture biologique, des énergies renouvelables… il y a tant à faire !
TF1, 20 novembre 2006

Il faut absolument rattraper notre retard dans ce domaine et enfin, c’est l’investissement aussi massif dans l’environnement puisque c’est là que se trouve aussi un certain nombre d’emplois du futur et les conditions d’un développement durable. On estime en France de 500.000 à un million le nombre d’emplois que l’on pourrait créer dans ces domaines...
Débat télévisé pour l’investiture du parti socialiste, 17 octobre 2006

Je ferai de cette cause une grande cause nationale pour la France. J’engagerai la France dans la voie de l’excellence environnementale comme cela n’a jamais été fait. 100 000 emplois, non délocalisables peuvent être créés. Un investissement massif dans l’environnement conduira à développer de nouveaux métiers, de nouvelles compétences, Dans le domaine du bâtiment, des transports, de l’agriculture, l’essor des écoproduits et des écoprocédés sera un moteur de l’activité et de la croissance durable. Tout comme les bio-carburants pouvant créer de nouveaux emplois.
Discours de Villepinte, 11 février 2007

« Construire l’Europe de l’excellence environnementale »

« Comment peut-on continuer à accepter que l’Europe ne respecte pas ses obligations inscrites dans le protocole de Kyoto ? Comment ne pas voir que c’est en unissant nos compétences et nos forces que nous pourrons préparer le plus rapidement possible l’après-pétrole et le passage aux énergies renouvelables ? Comment ne pas voir que, dans tous les pays européens, nous sommes confrontés aux mêmes problèmes de santé, souvent liés d’ailleurs à la dégradation de l’environnement ? Comment ne pas voir la crise avicole, les menaces sur la qualité et la sécurité alimentaires, les risques sanitaires qui en résultent ? Comment tolérer que, dans nos pays développés, une femme sur dix soit désormais frappée par le cancer du sein ? Et nous n’aurions pas la capacité, avec nos chercheurs et nos équipes de médecins, de mettre en commun nos moyens pour combattre les dangers qui pèsent sur notre environnement, pour faire reculer ces maladies ? ».
Fête de la Rose de Frangy en Bresse, 20 août 2006

« Je pense que si l’Europe parvient à adopter un programme environnemental ambitieux, qui prenne en compte les angoisses et les inquiétudes des citoyens, et en particulier le lourd tribut payé par les riverains au transport par camion, sans parler des accidents, alors l’Europe, à nouveau, fera la preuve de son utilité auprès des citoyens. »
Montluçon, 24 janvier 2007

« Aujourd’hui 70 % des aides vont à 30 % des agriculteurs. Après le succès de l’indépendance alimentaire. La PAC ne freine pas aujourd’hui la destruction de l’environnement et accélère la désertification. Proposition : il faut réorienter la PAC vers la qualité, la protection de l’eau, le maintien des territoires. La régionalisation des aides est l’un des moyens… Le coût de l’énergie, les nuisances environnementales dues au trafic routier et camions et les besoins considérables existants dans les nouveaux Etats membres sont autant d’argument en faveur d’une vraie politique européenne des transports avec un budget propre pour mettre en route les travaux de ferroutages. »
L’Europe par la preuve, 11 octobre 2006

La Présidente de l’excellence environnementale

Préparer l’après pétrole :
- Anticiper l’épuisement du pétrole en soutenant massivement les énergies renouvelables pour atteindre 20% de la consommation en 2020, ce qui permettra de créer 70 000 emplois et de réduire la part du nucléaire.
- Créer un pôle public de l’énergie entre EDF et GDF.
Le "Pacte Présidentiel", 11 février à Villepinte

Nous devons limiter la place du nucléaire dans la consommation énergétique « La France ne pourra pas se passer du nucléaire, mais nous devons en premier lieu limiter la place du nucléaire dans la consommation énergétique – il faut bien penser que notre premier devoir consiste dans les économies d’énergies : en économisant l’énergie et en montant en puissance sur les énergies renouvelables, nous devons baisser la part du nucléaire dans la consommation. »

« Nous devons montrer aux pays qui revendiquent le nucléaire civil, pour pouvoir ensuite accéder au nucléaire militaire, que nous pouvons diminuer la part du nucléaire et qu’il existe d’autres solutions. »
Montluçon, 24 janvier 2007

Lutter contre le changement climatique :
- Généraliser l’isolation et les économies d’énergie dans le logement, ce qui permettra de créer 80 000 emplois.
- Développer les transports collectifs grâce à un prélèvement exceptionnel sur les superprofits des sociétés pétrolières.
- Appliquer le principe pollueur-payeur en organisant la responsabilité des entreprises responsables d’atteintes à l’environnement.
- Instaurer la vérité des coûts du transport de marchandises par la route en négociant une éco-redevance pour décourager le transport par camion et transférer le fret vers le rail, comme dans d’autres pays européens.
Le "Pacte Présidentiel", 11 février à Villepinte

« Un plan national pour l’isolation des logements anciens » « Sur la question de la politique énergétique, qui est l’une des plus urgentes, nous devrons d’abord lancer un plan national pour l’isolation des logements anciens. Savez-vous que 40 % de l’énergie d’une habitation est dispersée à l’extérieur. Sur 100 unités d’énergie consommées, seules 60 sont utiles en moyenne – le gaspillage varie de 20 à 80 – ; le chantier de l’isolation des bâtiments déjà construits est donc considérable. L’isolation peut en outre être effectuée avec des biomatériaux – je pense notamment au chanvre. Un chantier de 400 000 logements créerait 100 000 emplois et permettrait en outre de développer des filières industrielles ; les biomatériaux donnent des débouchés à l’agriculture. L’on se rend compte par là que la défense de l’environnement est un cercle vertueux, qui améliore la qualité de vie, crée des emplois et produit des débouchés pour les productions agricoles locales.
Montluçon, 24 janvier 2007

Développer la valeur ajoutée environnementale :
- Conditionner les nouveaux permis de construire à l’adoption de normes de performance énergétique plus exigeantes.
- Encourager les éco-industries par une TVA tendant vers zéro.
Le "Pacte Présidentiel", 11 février à Villepinte

« Concernant les constructions neuves, je pense qu’aucun permis de construire ne doit plus être délivré s’il n’intègre pas les énergies renouvelables, y compris pour les logements sociaux, ce qui permet de diviser par deux, voire trois, le prix des charges locatives. »

Mobiliser toute la société au service de l’excellence environnementale :
- Créer un poste de vice-Premier ministre chargé du développement durable. La compétence du vice-Premier ministre sera élargie à la responsabilité de l’aménagement du territoire.
- Transformer le Conseil économique et social en Conseil économique, social et environnemental (CESE).
Le "Pacte Présidentiel", 11 février à Villepinte

« En ce qui concerne l’organisation gouvernementale, je soutiens la création d’un poste de vice-Premier Ministre chargé du Développement Durable. Il aura pour rôle de coordonner l’action des différents ministères. J’envisage également de confier à ce vice-ministre la responsabilité de l’aménagement du territoire tant cette mission est structurante pour l’avenir de la société et donc sa durabilité. »
Lettre à Nicolas Hulot, 5 janvier 2007

« Aussi je veux que soit formellement reconnue la fonction d’utilité publique des associations qui participent aux multiples instances de concertation. Je propose de réformer le Conseil Economique et Social en lui intégrant un collège Environnement et en définissant de nouveaux mandats pour que ce Conseil devienne l’instance de contrôle citoyen des politiques publiques de développement durable. Je souhaite enfin que les associations de protection de l’environnement et de défense des consommateurs intègrent les Comités d’Entreprise pour qu’elles influencent les projets et pèsent pour que les mutations écologiques soient aussi source de performance économique. »
Comité de veille écologique son engagement au Pacte écologique et Nicolas Hulot, 31 janvier 2007

Promouvoir la création d’une Organisation Mondiale de l’Environnement (OME)
Le "Pacte Présidentiel", 11 février à Villepinte

Promouvoir une agriculture qui assure une alimentation de qualité, respectueuse de l’environnement :
- Favoriser la valeur ajoutée de nos produits agricoles afin d’améliorer les revenus et de favoriser l’installation des jeunes,
- Promouvoir la réorientation de la PAC vers les aides agro-environnementales, et assurer la transparence et une meilleure répartition des aides,
- Transférer aux Régions la gestion des aides directes à l’agriculture,
- Encourager les contributions des agriculteurs à la fourniture d’énergie (biomasse, agro-carburants, biogaz, fermes éoliennes).
Le "Pacte Présidentiel", 11 février à Villepinte

Arrêter les cultures OGM en plein champ, dans l’attente des résultats d’un grand débat public qui définira la politique à mettre en œuvre pour ne pas handicaper les cultures conventionnelles et préserver le développement de l’agriculture biologique.
Le "Pacte Présidentiel", 11 février à Villepinte

Prévenir l’impact des pollutions sur la santé :
- Encourager, par des incitations fiscales, les industries qui s’engageront à éliminer les composés toxiques au-delà des contraintes imposées par le règlement européen REACH.
- Mettre en œuvre un programme national de réduction de l’utilisation des pesticides.
- Atteindre l’objectif de zéro déchet industriel d’ici 2012.
Le "Pacte Présidentiel", 11 février à Villepinte

Promouvoir l’idée d’une « PAC mondiale » pour organiser les marchés de manière plus équilibrée et donner une vraie chance à l’agriculture des pays en développement.
Le "Pacte Présidentiel", 11 février à Villepinte

Une réforme anticipée de la Politique Agricole Commune :
« Ceci nous conduira également à engager une réforme anticipée de la Politique Agricole Commune pour promouvoir – enfin – une agriculture respectueuse des agriculteurs, offrant une juste rémunération aux producteurs, fournissant des produits de qualité aux consommateurs et préservant les paysages et la biodiversité. Sur ce point je souhaite aller au-delà des recommandations du Pacte écologique. »
Comité de veille écologique son engagement au Pacte écologique et Nicolas Hulot, 31 janvier 2007

Appliquer aux Outre-mers les principes de l’excellence environnementale et notamment de la protection de la biodiversité.
Le "Pacte Présidentiel", 11 février à Villepinte

« Il faudra réformer la fiscalité écologique » « J’engagerai donc un vaste chantier pour réformer la fiscalité écologique afin d’intégrer le coût des impacts environnementaux dans le prix des produits et des services et mettre les instruments existants en cohérence avec le principe pollueur payeur. Dans ce cadre je mettrai en œuvre une adaptation de la taxe carbone proposée par le Pacte. Cette réforme de la fiscalité devra se faire en restant à « pression constante » pour ne pas décourager les entrepreneurs et ne pas handicaper les moins favorisés.»
Comité de veille écologique son engagement au Pacte écologique et Nicolas Hulot, 31 janvier 2007

Appliquer systématiquement le principe pollueur/payeur « Non seulement, il faut appliquer ce principe, mais aussi accélérer la mutation de l’agriculture vers l’agriculture biologique. Aujourd’hui, c’est un créneau assez étroit. La région Poitou-Charentes s’est massivement engagée dans l’agriculture biologique. Il faut sortir d’une agriculture subventionnée sur des critères de productivité ».
Ikono, juillet 2006

La réduction des pollutions diffuses de l’air et de l’eau La troisième priorité concerne la réduction des pollutions diffuses de l’air et de l’eau afin de limiter les impacts préjudiciables sur notre santé. Les principes de précaution et de prévention doivent structurer les politiques publiques. Agir en amont est aussi une mesure de saine gestion des ressources de l’Etat.
Comité de veille écologique son engagement au Pacte écologique et Nicolas Hulot, 31 janvier 2007


Ce qu'elle a dit sur , ...les OGM
http://www.desirsdavenir.org/index.php?c=sinformer_cequejaidit&id=160

« La question environnementale est étroitement liée à la question démocratique »


Ce qu'elle a dit sur , ...l'après-pétrole
http://www.desirsdavenir.org/index.php?c=sinformer_cequejaidit&id=128

« Nous n’aurons pas l’excuse de l’ignorance »


Voir aussi le dossier, ...l'excellence environnementale
http://www.desirsdavenir.org/index.php?c=sinformer_dossier&dossier=5

photo L'excellence environnementale
L'excellence environnementale
Depuis le Sommet de la Terre, à Rio en 1992, où je représentais la France en tant que Ministre de l’Environnement, la crise environnementale s’est aggravée. L’absence de volonté politique et la priorité donnée au profit à court terme ont accentué la dégradation de l’environnement avec des conséquences humaines terribles, en particulier pour les plus démunis qui sont aussi, trop souvent, les plus vulnérables. Nous avons aujourd’hui une responsabilité historique pour faire face aux défis du changement climatique, aux enjeux de l’après pétrole et de la préservation de la biodiversité. Nous ne devons pas avoir peur d’affronter cette réalité nouvelle. Au contraire nous devons faire face avec responsabilité et détermination, et saisir cette opportunité d’une transformation progressive mais profonde de nos modes de production et de consommation.
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