ePitre

Bon je l'ai reçu au moins dix fois par émail...

C'est un photo montage, pas la réalité !

L'article de Laurence Veuillen : "Alcan doit investir ici et maintenant" vu dans l'édition en ligne.

SAINT-JEAN-DE-MAURIENNE : ÉCONOMIE. À Saint-Jean-de-Maurienne, hier, 500 manifestants ont demandé l'extension de leur usine

"Alcan doit investir ici et maintenant"

Laurence VEUILLEN

Cette manifestation, organisée par la CGT, se voulait comme un message d'espoir. Plus encore un message d'amour des salariés, de la population, des élus pour l'usine Alcan de Saint-Jean.

Elle fait battre le coeur de la Maurienne depuis cent ans. Toute la vallée fêtera cet anniversaire en septembre.
Manuel voudrait prédire encore autant d'années à son usine. «On est fier de notre savoir-faire et on a fait de sacrés efforts pour améliorer la qualité et la sécurité» martèle-t-il, en tête de cortège, en frappant sur son tambour. À ses côtés, Élio porte le drapeau rouge de la CGT : «il faut investir ici pour produire plus d'aluminium. Le marché français est demandeur.» Derrière ces deux hommes, salariés, lycéens, retraités, élus et CGTistes des autres usines de la vallée, marchent en rythme. À leur passage au centre-ville, des commerçants ont baissé leurs rideaux. En signe de soutien. Pas de deuil. L'usine se porte bien. «Nos résultats atteignent des records historiques en termes économiques comme de sécurité» rappelle Christian Hergault, délégué CGT, «il ne nous manque que l'investissement qui permettrait l'extension de l'usine, et l'accord sur le prix de l'électricité...» Seule ombre au bonheur des salariés : le silence d'Alcan.
Élus et syndicalistes sont d'accord : c'est maintenant qu'il faut investir. Mais, cette manifestation n'est pas celle de la dernière chance. Au contraire, elle veut faire entendre jusqu'à la direction du groupe au Canada, la volonté locale de pérenniser le site. La CGT a travaillé sur un projet de développement. Une attitude applaudie par les élus qui, eux-mêmes, se sont engagés.
Marc Tournabien, président de la communauté de communes Coeur de Maurienne et du syndicat du pays de Maurienne, souligne la mobilisation des collectivités: «la Région, le Département, Coeur de Maurienne ont signé ensemble un protocole d'accord où nous nous engageons à prendre en charge le coût du déplacement des voiries et des ouvrages d'art pour faciliter l'extension du site.»

C'est le défi de la Maurienne : pousser le groupe Alcan à investir à Saint-Jean plutôt que dans les Émirats !

Face aux manifestants, Pierre-Marie Charvoz, conseiller général, rappelle l'engagement du conseil général pour permettre l'arrivée du gaz naturel jusqu'à l'usine, et l'implication du député Michel Bouvard dans les négociations du contrat énergétique.
«Je suis avec vous, comme je l'ai toujours été» promet Jeanine Gippa, la conseillère régionale et maire-adjointe à Saint-Jean-de-Maurienne, «ensemble nous devons pousser Alcan à investir.»
C'est le défi de la Maurienne : pousser le groupe à investir à Saint-Jean plutôt que dans les Émirats ! «Mais l'un n'empêche pas l'autre» assure, optimiste Michel Bouvard joint à Paris en pleine campagne pour le second tour de la présidentielle. Comme les salariés, comme ses collègues élus en Maurienne, il demande une réponse d'Alcan : vite ! Avant l'été.
D'ici là, la mobilisation ne faiblira pas. «Ce n'est pas la lutte finale, c'est la lutte qui commence» encourage le conseiller général de La Chambre, Daniel Dufreney, dans son style inimitable.
Jean-Michel Gallioz, conseiller général et maire-adjoint de Saint-Michel, soutient Alcan et pense aussi aux salariés de Métaltemple dans sa commune. L'avenir paraît de ce côté-ci moins souriant. Mais les syndicalistes tiennent bon. Eux aussi, ont un projet de développement. Les perspectives industrielles existent chez Alcan, comme à Métaltemple, où salariés et syndicalistes ont choisi d'être ambitieux pour leurs usines.

Tout l'article en pdf (995ko).

16h00 bayrou.fr est down !

Une conférence de presse "passionnante". Les non-nouvelles : Pas de consigne de vote et construction d'un futur parti démocrate.

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Les "nouvelles" :

• NS est trop autoritaire et "déchirerait" le tissu social français.^[2]
• Ségolène Royal a un programme économique qui est "un risque" pour la France.
• Des candidats partout aux législatives pour le parti démocrate (remplacant l'UDF) dans une posture envisagée d'opposition constructive (vote pour quand cela est positif pour l'intérêt collectif, vote contre sinon)