Dans un article titré Le Pen, entre convictions et provocations du Monde, Christiane Chombeau relate les "humeurs" du président du FN[1].

Affiche Le Pen
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J'ai retenu en particulier :

Dès les premières minutes, le ton monte, tourne à l'agressivité. Quand on lui demande ce qu'il pense de ceci ou cela, il répond : "Je n'en sais rien moi" ou "Vous avez lu les journaux ?". A l'évocation de la mobilisation de l'entre-deux-tours de la présidentielle de 2002, il parle de mobilisation "bidon", de "morveux" contents de défiler dans la rue. A la question : "Comment avez-vous amendé votre programme ?", il répond : "Pourquoi ? parce qu'il fallait que je l'amende ?". A la question : "En quoi votre programme diffère-t-il de 2002 ?", il répond : "Lisez et comparez." Et quand on rappelle que pour certains il s'est "assagi", il réplique : "Oui, maintenant il fait sous lui, c'est bien connu. Il n'en peut plus..."

Que faire de cette heure d'entretien ? La tentation était grande de rester sur la caricature que M. Le Pen avait faite de lui-même. Peut-être était-ce d'ailleurs où il voulait nous mener pour trouver une nouvelle raison de protester contre la presse.

Notes

[1] prononcez effe haine