mardi 20 novembre 2007

Le Parti socialiste soutient le mouvement de grève

logo PS Le Parti socialiste soutient le mouvement de grève engagé par l’ensemble des organisations syndicales de la fonction publique, pour la défense de l’emploi public, du service public, et du pouvoir d’achat des fonctionnaires. Le non-remplacement dogmatique d’un départ à la retraite sur trois dès 2008, et d’un sur deux les années suivantes, sans aucune réflexion sur les contours des différentes missions, est aux antipodes de la réforme de l’Etat aujourd’hui nécessaire. Ajouté au démantèlement du statut de la fonction publique par un recours massif à la contractualisation, il aura pour principal effet d’affaiblir l’Etat dans la réalisation de ses missions les plus élémentaires, en particulier dans les zones les moins peuplées.

En refusant d’ouvrir des négociations salariales dans la fonction publique, le gouvernement montre qu’il n’entend rien faire pour endiguer la baisse constante du pouvoir d’achat des fonctionnaires depuis 2002, que révèlent toutes les études. Quant au discours sur le recours généralisé aux heures supplémentaires c’est un leurre pour les agents de l’Etat, qui ne peuvent choisir leur temps de travail.

Le Parti socialiste demande dès lors au gouvernement d’ouvrir sans délai des négociations salariales dans la fonction publique, de geler les suppressions d’emploi prévues dans le budget 2008, et d’engager avec tous les acteurs concernés une réflexion en profondeur sur les contours et l’avenir de la fonction publique.

Communiqué du Parti socialiste

Savoie-Actu - Revue de presse des Pays de Savoie

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Et hop dans la blogroll

La France : 50 ans de transformations

On trouve de passionnants dossiers sur le site de la documentation française : ladocumentationfrancaise.fr

J'ai lu avec intérêt : "La France : 50 ans de transformations"

Au cours de ces cinquante dernières années, la France a changé, souvent, beaucoup, et plus qu’on ne le croit.

disent les auteurs. Mais dans le chapitre "éducation", la conclusion n'est pas rassurante :

Une plus grande égalité des chances ?

La démocratisation de l'accès aux savoirs comme la hausse du niveau de formation et l'allongement de la scolarité ont ainsi favorisé la mobilité professionnelle et sociale des générations arrivant sur le marché du travail durant les années 1950 et 1960. Mais cette situation favorable résultait surtout du fait que les créations d'emplois de cadres moyens et supérieurs étaient bien supérieures au nombre des diplômés issus de l'enseignement supérieur. Depuis les années 1970 en revanche, la structure des emplois et des qualifications évolue moins vite que le nombre de nouveaux diplômés, entraînant ainsi la fin de l'ascenseur social. Pour la première fois dans l'histoire contemporaine, bien des jeunes auront une moins bonne situation que leurs parents.